Wilmots : « Je sais que si la France est éliminée, les Français soutiendront la Belgique et je crois que l’inverse est vrai »

A l’issue de leur entraînement au Parc Lescure ce mercredi et de leur installation à Bordeaux, et notamment au Haillan, leur camp de base pendant l’Euro 2016, les Belges et leur sélectionneur, Marc Wilmots, ex attaquant des Girondins, ont donné une conférence de presse. L’occasion pour Wilmots de réaffirmer tout le bien qu’il pensait du FCGB et de la cité bordelaise.

« En ce qui concerne la ville de Bordeaux, évidemment, cela fait plaisir d’être soutenu. Je ne vais pas commencer à remercier dès maintenant les Girondins de Bordeaux. Ils m’ont accueilli comme joueur, c’est une grande famille. Je crois qu’ils sont très fiers d’accueillir cette équipe belge, que ce soit Alain Deveseleer (Directeur Général) ou tous les gens qui travaillent au Château du Haillan. Moi, je me sens comme en famille ici, on y est bien. Maintenant, j’espère que nous resterons à Bordeaux le plus longtemps possible, c’est l’objectif.

(…) On est voisins. Beaucoup de joueurs sont passés dans le championnat de France que ce soit Michy (Batshuayi), Divock (Origi), Eden (Hazard) ou moi-même. Nous avons une certaine affection pour ce pays. Je sais que si la France est éliminée, les Français soutiendront la Belgique. Je crois que l’inverse est vrai. Il y a un respect mutuel et des affinités entre les joueurs de chaque équipe et entre les staffs. J’adore Didier Deschamps et le travail qu’il a accompli, tout comme j’avais apprécié celui de Laurent Blanc qui est également passé par Bordeaux. Nous faisons un métier difficile mais nous nous apprécions mutuellement.

(…) Les gens du GIGN (qui assurent la sécurité des délégations présentes sur le sol français NDLR) sont très sympathiques. Ils nous ont expliqué qu’ils étaient là pour nous aider sans nous déranger. Je suis habitué à cela et cela ne diffère pas vraiment des dispositifs mis en place pour les autres compétitions. Je préfère des gens qualifiés que des steward, c’est logique. Ce qui m’intéresse au fond, c’est de mettre vingt minutes pour aller d’un point A à un point B.  Aujourd’hui par exemple, on a pris une route et on a fait le plus grand détour qu’on pouvait faire. »