Touré : « C’est toujours spécial de marquer devant ma mère. Elle sera à Marseille. Dès que l’on joue dans le sud, elle se déplace »

Comme son expérimenté collègue du milieu de terrain, Jaroslav Plasil, c’est à Sud Ouest que le jeune attaquant bordelais Thomas Touré s’est confié, entre la victoire à Monaco de la semaine dernière, avec un but et une passe décisive de sa part, et le déplacement de dimanche à Marseille.

« C’est vrai. Là-bas, sur le Rocher, c’est toujours un contexte très particulier pour moi. Je suis originaire de Cannes, je joue devant ma famille, mes amis. Je suis motivé quel que soit le stade mais c’est toujours spécial de marquer devant ma mère. Elle sera à Marseille. Dès que l’on joue dans le sud, elle se déplace. (…) On veut continuer à gagner. On a réussi ce que l’on voulait faire à Monaco. On ira à Marseille avec la même exigence, la même volonté de respecter les consignes. Il n’y a pas de raison que cela ne marche pas. On sait qu’on a des joueurs de qualité, capable de faire la différence offensivement. On a un peu de fébrilité défensive mais c’est surtout une question de confiance. Quand elle s’installe, tout est plus facile.

Cela fait du bien au moral de jouer 80 minutes, plutôt que de finir les matches 20 ou 10 minutes. On se dit que l’on n’a pas travaillé pour rien. Ça donne envie de continuer à bosser. Je jouais moins parce qu’il y a eu des choix de coach, que j’ai été blessé, mais il fallait bosser.

(…) On ne peut pas dire qu’Adam Ounas et moi apprécions défendre. Mais pour le bien de l’équipe, il fallait le faire, pour concéder le moins d’occasions possibles. Après, Adam est capable de prendre le ballon, de percuter. On savait qu’en deuxième période, on aurait quelques bons ballons de contre. (…) Avec Malcom, Ounas, Rolan et moi, cela fait beaucoup de joueurs qui se ressemblent. Nous sommes des petits gabarits, nous aimons bien percuter balle au pied. Il y a de la vitesse en chacun de nous. Mais la concurrence ne fait pas de mal. Ça fait travailler mentalement, ça fait progresser, s’accrocher, montrer qu’on n’est pas moins fort qu’un autre. Mais je m’entends avec tout le monde. On peut jouer au même poste et être amis dans la vie. »