Triaud justifie les ventes de Saivet et Khazri et défend la cellule de recrutement

A nouveau dans sa longue interview parue dans le France Football d’hier, le président Triaud a tenu à nous détailler les raisons des ventes d’Henri Saivet (Newcastle) et de Wahbi Khazri (Sunderland), faites par Bordeaux fin janvier et qui ont rapporté environ 17/18 millions d’euros. Un montant important, en partie réinvesti directement, dans les achats de Malcom, Mauro Arambarri et Paul Bernardoni (prêté avec option d’achat obligatoire par Troyes, ce qui renvoie l’achat à cet été), des joueurs principalement repérés par la cellule de recrutement des Girondins, que JLT a tenu à défendre.

« Ils avaient encore un an et demi de contrat (deux ans et demi pour Khazri NLDR) et ils ont tous deux exprimé leur volonté de jouer en Angleterre. Il n’est pas certain qu’ils aient accepté une prolongation de contrat chez nous. Cela voudrait donc dire une saison prochaine plus compliquée à valoriser et une possible perte pour le club. Tout le monde le sait, c’est impossible de garder un joueur contre sa volonté. Une opportunité s’est présentée et les deux joueurs souhaitaient la saisir. Henri Saivet avait plus de dix ans de présence au club. On a trouvé légitime de leur ouvrir la porte dans la mesure où le club n’était pas pénalisé, au moins financièrement. (…) Oui, c’était des joueurs de qualité, mais je vous rappelle qu’ils étaient présents quand on en a pris six contre Nice. et aussi quatre contre Caen chez nous. Nous n’étions pas non plus premiers du championnat quand ils nous ont quittés.

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(…) Qu’est-ce que les gens qui commentent le foot savent du travail de la cellule de recrutement ? On lui demande de recruter des joueurs talentueux, mais de le faire tant qu’ils sont encore accessibles. Il y a donc une prise de risque volontaire. Si on attend qu’un joueur confirme son talent, ce n’est plus pour nous, c’est hors de prix. Donc on prend un garçon comme Milan Gajic, champion du monde des moins de 20 ans en battant le Brésil en finale. On prend un garçon comme Malcom au Brésil. Son départ a été un véritable séisme quand il a quitté les Corinthians. On prend un garçon comme Mauro Arambarri dont on dit que c’est l’avenir de l’Uruguay. La cellule de recrutement fait son boulot et elle a aussi connu de belles réussites. »