FF condamne la gestion du FCGB

Le journal France Football a tenté de faire un « procès » symbolique de la gestion des dirigeants bordelais. Procès rapide à l’issue duquel Bordeaux est « condamné » par la rédaction. Mais surtout par ses propres résultats.

Accusation : « Mesdames, Messieurs les jurés, juste quelques chiffres pour vous rafraîchir la mémoire : quatre buts encaissés à Reims, quatre face à Nantes en Coupe de France, quatre contre Saint-Étienne, trois à Lyon, cinq à Lille en Coupe de la Ligue… Et puisqu’on est dans les chiffres, je rappellerai l’âge du capitaine, Rolan, vingt-deux ans, et Poko, vingt-trois ans, Ounas, dix-neuf ans, Crivelli, vingt et un, Vada, dix-neuf, Guilbert, vingt et un, et Bernardoni, dix-huit, pour ne citer que les titulaires à Reims. Les dirigeants ont laissé partir Saivet et Khazri et font confiance à la classe biberon. On leur proposait Ochoa pour pallier la blessure de Cédric Carrasso, on a eu le jeune Troyen. C’est moins cher, mais on voit le résultat du manque d’expérience dans une Ligue 1 où les écarts sont minimes. »

Défense
: « Peut-on accuser Bordeaux de préparer le futur avec des jeunes de talent ? Il s’agit là d’une saison de transition, mais le club gagne du temps pour l’avenir. »

Verdict : « Coupables. Et le club s’est puni tout seul. Car, dans un Championnat où l’OM et OL avancent sur une jambe, rêver d’Europe n’avait rien d’impossible ; Nantes ou Rennes ne vous diront pas le contraire. Mais, à l’arrivée, c’est bien derrière, vers la zone rouge, que les Girondins feraient bien de regarder. »