Numéro 22 pour Ounas, qui remercie le club

Ayant signé son premier contrat pro, qui commencera à l’été 2016, Adam Ounas va donc devoir céder son numéro 33 sans flocage pour adopter un numéro plus « pro » avec son patronyme floqué au dessus. Dans un effectif où tout est plus ou moins pris, le milieu offensif gaucher a opté pour le N°22, anciennement porté par Julien Faubert, Anthony Modeste, Denilson ou bien encore… Pedro Pauleta. Un héritage varié, dont il s’est amusé, sur les médias du club.

« Je sais que je me fais bouger sur certaines actions donc il me manque encore un peu de physique, mais je suis en train de suivre un programme individuel avec le coach Sandy Guichard, qui m’a préparé quelque chose pour après les fêtes de Noël. Je vais travailler de plus en plus pour pouvoir régler ce problème athlétique, tout en continuant à m’améliorer techniquement, parce qu’on n’est jamais parfait… (…) J’ai amené de la fraicheur lors de mes premières apparitions en pro, et le coach et le président étaient d’accord pour que je signe pro. Je les remercie, ainsi que tous les gens qui m’ont soutenu depuis que je suis aux Girondins, comme le coach Lucas, le coach Battiston, Messieurs Stopyra et Vaillant, les intendants, et beaucoup d’autres.

(…) Il ne restait pas beaucoup de numéros libres. J’avais le choix entre le 22 et le 25, mais j’ai préféré le 22. Celui qui avait le 22 c’était Julien Faubert l’année dernière, et auparavant c’était l’Aigle des Açores, Monsieur Pedro Miguel Pauleta. Ce serait très, très bien de faire une aussi belle carrière que lui (rires).

(…) Avec ce contrat, je me sens un peu plus sécurisé au niveau des entrainements, parce que je craignais toujours la blessure… Maintenant, je serai un peu mieux dans ma tête et j’espère que je vais faire une très belle fin de saison, avant d’enchaîner sur les 3 ans de contrat ensuite. Je ferai tout mon possible pour aider le club en continuant à travailler dur. Le président m’a aussi dit de faire attention car beaucoup de jeunes ayant signé leur premier contrat ont vite disparu, parce qu’ils se sont trop reposés sur leurs lauriers. Mais moi, je vais continuer à bien travailler. En tout cas, ça me fait vraiment plaisir de passer po, et à ma famille aussi. Quand j’ai annoncé ça à mes proches, ils m’ont dit que c’était génial, qu’ils espéraient ça depuis longtemps et qu’aujourd’hui c’était un grand jour pour moi. »