Feindouno (nouveau Sedanais) : « Le Pasqui d’avant, il a pas changé »

Après un « essai », visiblement concluant, avec Sedan (National), Pascal Feindouno (34 ans) a donc signé un contrat avec le club Ardennais. Pour So Foot, mais aussi pour le site de la BBC en Afrique (extrait audio en fin de brève), le milieu offensif international guinéen qui a débuté sa carrière pro à Bordeaux en 1999 raconte ce retour dans le football.

« Ça s’est très bien passé, j’ai été très bien accueilli, il y a une superbe ambiance. Les gens sont sympas, respectueux… Ça fait 4-5 fois que je m’entraine, et tout va bien. Les joueurs m’ont reconnu. Ils attendaient juste de voir ce que je pouvais donner sur le terrain. Mais le Pasqui d’avant, il a pas changé, c’est toujours le même. Il a rien perdu ! Les gens pensaient que Pasqui allait arriver gros, comme ça faisait un an sans jouer, sans la compèt’. Mais c’était une reprise. J’ai gardé le même poids, je suis toujours aussi fit.

(…) C’est un agent qui est rentré en contact avec moi, on s’appelait. Il était sympa avec moi, et puis je me suis retrouvé là. Il m’avait parlé aussi de l’ambition du club, de ce qu’ils souhaitaient faire l’année prochaine. Donc, je voulais participer à la renaissance du club. Il y a quelques années, ils ont eu quelques problèmes, mais maintenant, ils n’ont qu’une chose en tête, c’est de remonter au plus vite.

(…) Tout va bien ! Ça m’a fait peur au début (de rejouer après son alerte cardiaque NDLR), mais je suis bien maintenant. Autant dans la tête que physiquement. Je suis peut être à 70% pour le moment, mais non, pour les 30% restants, à force de s’entrainer avec le groupe… Parce qu’avant je m’entrainais seul, ou de temps en temps avec les anciens Verts en faisant du soccer pour ne pas tout perdre. Mais là, ce sont de vrais entrainements, donc je vais récupérer ça doucement. Et au niveau technique, on peut pas tout perdre ! (…) Je vais faire ce que je sais faire, ce dont j’ai l’habitude. Il y a toujours les consignes de l’entraineur qui jouent, mais le reste c’est toi. C’est sur que je ferai des gestes techniques, je suis obligé, c’est mon jeu ! »