Brudieux : « J’ai noté quelques points importants dans le communiqué des Ultramarines »

Passé sur l’antenne de GOLD cette semaine, le responsable marketing des Girondins, Denis Brudieux, dont nous vous avons déjà partagé tous les principaux propos, a aussi tenu à répondre, de lui-même, au communiqué des Ultramarines appelant à boycotter le maillot third de la saison en cours, qui remporte pourtant un grand succès.
« J’ai noté quelques points importants dans le communiqué des Ultramarines, que j’ai bien lu, avec attention. Dans ce communiqué, il était stipulé que « le maillot représente une équipe ». Pour moi, non, il représente un club, qui représente une histoire, une région, un public : il doit donc représenter tous ces gens-là.

J’ai lu aussi qu’ils parlaient du « devoir de s’opposer aux dérives mercantiles du foot business », et j’avoue que là je n’ai pas compris. On peut passer son temps à nier la réalité du foot business, mais aujourd’hui tout le foot fonctionne grâce au développement vers le grand public, à l’argent. On ne peut pas nier le foot business et puis reprocher à l’actionnaire de ne pas investir. Le foot s’est développé grâce à l’argent, personne ne reviendra en arrière, je n’y peux rien, donc je ne comprends pas ce paragraphe.

Troisième point : on parle de l’histoire du club, qui a 134 ans, mais c’est quoi l’histoire du club ? C’est le marine et blanc avec un scapulaire ? C’est le maillot de l’époque Bez, où il n’y en avait pas et où toute l’Europe a vu Bordeaux jouer sans scapulaire ? C’est l’époque 96 où on va en finale avec un maillot marine et rouge bordeaux ? J’aimerais qu’on me le dise ! Pour moi, l’histoire du club elle est en marche et elle s’enrichit… Je rappelle aussi que c’est Jean-Louis Triaud qui a imposé le retour au scapulaire, mais que dans les époques phare du club il n’y a pas de scapulaire. En 1996, il n’y était pas, face à la Juve non plus… Voilà pour mes apartés sur le communiqué des Ultras. »