Les dessous de la non-arrivée de Zidane aux Girondins

Jusqu’à ce mercredi, rien ne laissait présager d’un refus de la part de Zidane de venir s’asseoir sur le banc des Girondins. Pourtant, plusieurs éléments ont fait basculer la décision de l’autre côté.
Selon Sud Ouest, la raison officielle annoncée par Triaud (contexte familial) est jugée « peu crédible ». En effet, il parait impensable que l’adjoint de Carlo Ancelotti avance cette raison alors que les négociations entre les deux parties remontent à plusieurs semaines.
Les garanties financières et sur le recrutement exigées par Zidane ? C’est déjà « beaucoup plus crédible » pour Sud Ouest mais ce ne serait pas la raison déterminante selon le journal. Dans son article, Frédéric Laharie avance que ce sont les négociations avec le groupe Danone qui ont finalement fait capoter l’affaire. En effet, Danone souhaitait s’engager avec Zidane dans le projet des Girondins. Le journaliste avance qu’un investissement de 30 millions d’euros avait été évoqué avec ZZ, ce qui aurait sans doute pu conduire à une prise de participation du groupe agroalimentaire dans le capital des Girondins. C’est là que les négociations auraient rencontré des difficultés.
Le journal L’Équipe, dans son édition papier du jour; annonce que, malgré l’austérité d’M6, Zidane était « tiraillé » entre son envie d’entraîner et le contexte sportif girondin. Seulement, Zidane a beaucoup de respect pour son club, le Real Madrid, et aurait demandé aux Girondins de patienter jusqu’au 24 mai, date de la finale de la Ligue des Champions. 
Pour Sud Ouest, l’adjoint d’Ancelotti entendait peut-être profiter de la situation à Madrid en cas de défaite face à l’Atlético samedi soir. Seulement voilà, les Girondins ne voulaient pas attendre car l’OL a joué les épouvantails sur l’autre piste girondine, Willy Sagnol… et le club voulait éviter de se retrouver le « bec dans l’eau » en cas d’échec de la piste Zidane, comme l’a déclaré Nicolas de Tavernost au journal Le Parisien. Alors, face au délai supplémentaire demandé par Zidane, et avec le risque de perdre aussi Sagnol en plus de Zidane, les Girondins ont statué en faveur de l’ancien Munichois.
Voici ce que Jean-Louis Triaud a déclaré au sujet du revirement girondin : 
« Je sais que beaucoup de gens attendaient Zinédine Zidane avec grand enthousiasme. Moi le premier, sinon je ne l’aurais pas contacté. Mais si vous regardez un peu mes déclarations passées, j’ai aussi dit que j’avais une solution qui n’était pas une « autre » solution. Il s’agissait d’une solution de qualité équivalente.«