T. Giresse : « Le Parc Lescure est encore plus important pour mon père que pour moi »

Milieu offensif de l’En Avant Guingamp, Thibault Giresse y a droit chaque année, mais en tant que fils du plus Bordelais des Girondins Alain Giresse c’est presque plus de son rapport avec le FCGB que de l’opposition entre les deux équipes dont on lui parle. Cette fois encore, lors de l’entretien qu’il accorde au site des Girondins de Bordeaux, le fils Giresse est très vite interrogé sur son sentiment au moment de fouler, pour la dernière fois, la pelouse du Parc Lescure et sur l’éternelle comparaison avec son paternel :
« Je vous dirai ça dimanche. Je pense qu’on s’en rendra bien compte quand ils auront déménagé dans leur Nouveau Stade. On se dira certainement que c’était une belle époque mais sur le terrain, honnêtement, on n’y pense pas. J’espère pouvoir jouer dans le nouveau l’an prochain. Cela voudra dire qu’on a réussi à se maintenir. Ce stade, il est encore plus important pour mon père que pour moi. Le Parc Lescure, puisque c’était son nom, restera donc un stade très important dans sa vie. Personnellement, je n’y ai pas beaucoup joué. Cela ne me fera pas forcément grand-chose.

(…) Les années où Bordeaux disputait régulièrement la Coupe d’Europe, j’étais déjà sur Toulouse. Je n’ai pas eu l’occasion de venir au Stade souvent pour ces matches, qui étaient en semaine. Ce n’était pas compatible avec l’école. Je me souviens surtout des duels Bordeaux-Marseille. Il y avait une grande rivalité entre les deux clubs à une certaine époque. Les matches étaient très chauds. Je m’en souviens d’un où les Girondins avaient gagné 3-0. Ces rencontres m’ont marqué à l’époque où j’allais au Stade mais mon père ne jouait plus (rires).

Cela fait bizarre de gagner la Coupe de France comme son père. J’ai quelques vagues souvenirs de mon père gagnant la Coupe de France avec les Girondins. C’est quelque chose d’énorme. La gagner à mon tour, 25 ou 26 ans plus tard (28 ans, NDLR), c’est incroyable. Je ne m’imaginais pas du tout remporter un tel titre un jour, surtout en évoluant en National il y a encore quatre ans. C’était loin dans ma tête mais c’est fabuleux à vivre. Je m’en souviendrais toute ma vie. J’ai au moins ça en commun avec mon père. C’est déjà pas mal. »