Zidane encore perdant et remis en cause par la profession

Toujours pas de victoire pour Zinédine Zidane comme entraîneur de la réserve du Real Madrid (D3 espagnole). Pire, c’est encore une défaite qui a sanctionné le 2ème match officiel des jeunes de la « Maison Blanche », actuels 19èmes du classement avec 0 point. Encore une fois, c’était à domicile et face à la réserve d’un autre club pro que les « Merengue » ont mordu la poussière. Après l’Atlético Madrid, c’est Getafe qui a battu (2-1) la Castilla madrilène d’un Zizou vivement critiqué par un communiqué du CENAFE (le Centre National de Formation des Entraîneurs Espagnols) dans lequel ses compétences d’entraîneurs et sa légitimité sont, déjà, remises en cause.

« Zidane endosse la fonction d’entraîneur du Real Madrid Castilla pour la saison en cours. Le Real Madrid ne le nie pas. Sur l’acte officiel de son premier match, il est noté comme entraîneur adjoint et Santiago Sanchez comme entraîneur. Mais cette répartition des tâches n’existe que sur le papier. Zidane ne dispose pas des diplômes requis. Selon toutes les informations, Zidane dispose du diplôme d’entraîneur niveau 2 (qui lui permet d’officier comme coach principal au niveau régional, ou comme assistant au plus haut niveau. Pour être entraîneur principal au plus haut niveau, un diplôme d’entraîneur niveau 3 est requis, Ndlr). Ce diplôme ne lui permet pas d’exercer comme entraîneur de la Castilla, mais M. Zidane exerce la fonction d’entraîneur dans cette équipe. Cela constitue clairement une infraction de l’article 104.1 du Code disciplinaire de la RFEF. (…) Le Real Madrid, soit l’une des institutions les plus reconnues dans le monde et M. Zidane, l’un des symboles de ce sport, se doivent de respecter aussi les normes qui nous régissent tous. Le contraire supposerait un non-respect du principe d’égalité. Si ces faits s’appliquaient à une équipe modeste et un entraîneur sans pédigrée, on leur serait tombés dessus dès le début de la présaison. La Fédération serait même peut-être intervenue. De fait, il est surprenant qu’elle n’ait pas débuté d’action disciplinaire au vu de l’évidence des faits et de l’énorme écho médiatique qui les accompagne. »