Yacine Adli : « Je ne crois pas à de l’arrogance mais à un manque d’exigence »

En conférence de presse d’avant match à Strasbourg, Yacine Adli s’est montré très en forme.

Extraits :

« Où on en est physiquement ? Je n’en sais rien, je n’ai pas fait d’étude en préparation physique de sportif donc je ne sais pas ! »

« Si la langue est un frein ? Je pense que ce sont des excuses. La langue du football elle est très simple : Right, left, droite, gauche, izquierda, derecha, tout le monde comprend ça, il n’y a pas de souci ! On manque de communication. Je ne sais pas Dîtes ‘Hey, Come ! Oh !’ Fais des signes, ce que tu veux mais il faut qu’on soit plus en accord. »

« Pourquoi il n’y a pas de communication comme ça ? Je ne sais pas, je ne suis pas psychologue ! S’il faut plus se parler oui, mais je ne vais pas dire ‘OH ARRIÈRE DROIT, OH’, c’est au joueur le plus proche de le dire. Des fois c’est juste un petit pas à gauche : ‘GAUCHE !' »

Au-delà de ses propos accrocheurs, le futur joueur du Milan AC a demandé de l’agressivité dans les phases de jeu clés et regretté que l’équipe ne puisse verrouiller un score :

« Ce qui est sûr c’est qu’on a peut-être un mois de différence par rapport aux autres équipes car les arrivées ont été tardives. Quand on regarde les statistiques, on voit qu’on est une des équipes qui court le plus par exemple. On a fait zéro clean-sheet, ce n’est pas possible. Surtout après la saison dernière où on en a fait une quinzaine. Il faut élever le curseur agressivité. Cela passe par là ! On va jouer à Strasbourg, qui est une équipe qui excelle dans ce domaine. Il faudra être au moins à leur niveau sinon on n’existera pas. »

« Je pense que le terme arrogant est associé au scénario du match où l’on mène et qu’on perd le fil. Pour moi, c’est un manque d’exigence et d’envie de gagner. Quand vous menez 2-0 à Metz, c’est fini, l’adversaire ne doit pas marquer et il doit rentrer à la mi-temps sous les sifflets ! Aujourd’hui, ce n’est pas dur pour les adversaires de marquer. Il doivent sentir que ça l’est, que c’est difficile de centrer. On prend trop de centres, de buts sur coup de pied arrêtés aussi. Ce sont des moments clés de matchs où il faut apporter plus d’agressivité. je ne pense pas qu’on est arrogant car notre situation ne peut nous le permettre. »

Retranscription faite par nos soins