Triaud s’exprime sur les polémiques de la semaine dans le monde du foot

Soupçons de malversations sur certains transferts de l’Olympique de Marseille au profit du grand banditisme local et de matches truqués en Ligue 2 autour du Nîmes Olympique, voilà les deux affaires qui ont secoué le foot français et la société cette semaine, conduisant notamment, à la mise en garde à vue de l’actuel et des deux derniers présidents de l’OM, relâchés depuis sans charge retenues contre eux.

Pas directement impliqué dans tout ça, même si le transfert de Souleymane Diawara de Bordeaux vers Marseille en 2009 est cité comme potentiellement litigieux, Jean-Louis Triaud a donné sa réaction à Sud Ouest par rapport aux affaires et aux jugements qui en sont faits :

« Je trouve que l’on met facilement les gens en garde à vue… C’est un peu gratuit de garder les gens pendant trente-six heures. Et ça n’a servi à rien, car toutes les personnes convoquées sont parties sans même être mises en examen… (…) Nous, on ne travaille pas avec n’importe qui. Quand on achète un joueur, si un nom ne nous convient pas, on le refuse. Puis, on paie la commission sur la base du salaire du joueur, avec des versements effectués au fur et mesure des années d’exécution du contrat, pour ne pas devoir payer des honoraires sur la durée totale d’un contrat dont le joueur n’effectuerait que la moitié ou le quart… (…) Les rétrocommissions, j’en ai entendu parler pour la vente de frégates, de la part du gouvernement. Dès qu’il y a de l’argent en jeu, il y a forcément des commissions. Mais il ne faut pas généraliser. On veut tirer un enseignement général d’un éventuel épiphénomène. Il ne faut pas en déduire que tout le milieu est gangrené. Ce sont des raccourcis stupides. »