Triaud répond aux plaintes de Carrasso

Dans le Sud Ouest de ce jour, Jean-Louis Triaud a répondu aux aveux de déception de Cédric Carrasso quant à un manque de considération de la part de la direction, alors qu’il arrive dans sa dernière année de contrat. Le président des Girondins de Bordeaux ne jette pas d’huile sur le feu mais rappelle à l’emblématique gardien de 34 ans que les choses ne sont pas si sombres, et répondent à la logique du club.

« Je conclus de l’interview de Carrasso à « France Football » que c’est la réaction classique d’un garçon qui revient de blessure. Qui a peut-être quelques inquiétudes. Depuis sa blessure, c’est-à-dire en six mois, il n’a joué que 45 minutes en amical. L’entraîneur prendra les décisions sportives qu’il jugera les meilleures. Il nous reproche de ne pas nous être inquiétés de son état pendant sa rééducation. Moi, je prenais quand même régulièrement de ses nouvelles que ce soit auprès de lui ou auprès du staff médical. Sa rééducation a été longue. On a évité de lui demander tous les jours si ça allait mieux… A force, cela aurait été un peu lassant pour lui… Je ne tenais pas à l’embêter au quotidien. Quant à son contrat, on l’a prolongé à sa demande en 2013. Il avait demandé une année supplémentaire, dont il avait lui-même fixé les contours. On n’a fait que respecter le contrat qui avait été mis en place avec son agrément.

Prêter un gardien ? C’est une discussion que l’on aura avec l’entraîneur qui nous dira comment il veut que les choses évoluent à ce poste. Il a besoin de mieux connaître son effectif. Bernardoni est rentré un peu plus tard. L’entraîneur va réfléchir à tout cela. Il est évident que les joueurs de 20 ans sont l’avenir du club. Quant à Carrasso, il lui reste un an de contrat. Il n’y a pas eu de sa part de demande de prolongation officielle. Il arrive à un stade de sa carrière où les prolongations, si elles doivent avoir lieu, se font en fin de saison, où chacun présente son bilan. »