Triaud : « Assez de soucis à régler avec mes joueurs »

A la veille du match face à Nice, Jean-Louis Triaud était intérrogé par BeINSports dans un entretien vidéo (à voir ICI). Au delà de son discours habituel sur la saison « inachevée » en termes de jeu et les points bêtement perdus, notamment en fin de match, la faute, selon lui, à un mental défaillant (dû notamment à un manque de leaders dans l’effectif, sur lequel il insiste) et à « une peur de mal-faire qui n’est jamais bonne conseillère », JLT a évoqué sa situation de président bénévole des Girondins, lui qui est au club depuis plus de 15 ans et a, plus ou moins, tout connu.

« Parfois, beaucoup de choses m’énervent, m’agacent… Mais, la réponse pourrait être facile. Je ne suis pas obligé de rester. C’est donc qu’il y a encore du plaisir. Où ? Je ne sais pas, mais il doit y en avoir. Aujourd’hui c’est « J’y suis, j’y reste ». Je suis à la disposition de mon actionnaire, M6, se surtout de Nicolas de Tavernost, un vieux complice. J’ai assez de soucis à régler avec mes joueurs, lesquels m’agacent quand ils ne jouent pas à leur niveau, pour m’occuper d’autre chose à l’échelon national.

Il y a d’anciens joueurs, qui ont 35-40 ans – je ne sais même plus, je ne les vois pas vieillir -, et qui sont encore proches du club – les Grenet, Laslandes, Micoud – qui me disent que de leur temps… Mais de leur temps, c’était pareil. Ce n’était pas le jean qui descend à la raie des fesses ou les écouteurs gros comme ça sur les oreilles, mais c’était quand même les mêmes gamins que ceux de maintenant. »

En fin d’interview, alors qu’il est questionné sur le sort de Francis Gillot et la rumeur Christian Gourcuff (qu’il dit apprécier et avec qui il a de bons rapports même s’il le connait peu), Triaud préfère rappeler que la saison n’est pas finie et que les 9 (8 désormais) derniers matches sont sa seule préoccupation, ainsi que celle de Gillot et de son staff. Le changement de coach n’est donc pas (encore ?) à l’ordre du jour à l’en croire.