Trémoulinas : « Très heureux que Marc Planus ait eu cette reconnaissance »

Ce soir, le FC Séville affronte les Ukrainiens de Dniepropetrovsk en finale de l’Europa League, à Varsovie. Les deux anciens espoirs bordelais que sont Grzegorz Krychowiak, « régional de l’étape », et Benoit Trémoulinas seront de la partie avec Séville. Le latéral gauche, ancien joueur du Dynamo kiev et qui connait donc très bien ses adversaires, s’est d’ailleurs confié sur cet évènement, pour Sud Ouest et pour le portail sports de Yahoo.

« Le club est derrière nous, les supporteurs aussi, on sent que Séville est un grand club avec une grande histoire. Jouer une quatrième finale, pour le FC Séville, c’est quelque chose d’extraordinaire. On va tout faire pour remporter la coupe. Cela va être un match très difficile contre une très bonne équipe de Dniepropetrovsk, qui a fait un super parcours, qui a notamment éliminé Naples en demi-finale (1-1, 1-0). Donc, c’est une équipe à prendre vraiment au sérieux, avec des joueurs de qualité. Pour cette finale, je pense qu’il n’y a pas de favori. Sur un match, tout le monde peut gagner et on peut s’attendre à une rencontre compliquée.

(…) Au FC Séville, on veut tout jouer à fond: le Championnat, la Coupe du Roi et l’Europa League… Par rapport à certains clubs français, on a un effectif peut-être plus élargi qui permet de jouer sur tous les tableaux. On a un groupe de 25 joueurs susceptibles d’être titulaires chaque week-end, ça laisse beaucoup de choix à l’entraîneur (Unaï Emery). Tout le monde est en alerte chaque semaine, chaque week-end, tout le monde est attentif et aux aguets. »

(…)  Cette finale est un grand événement mais avant d’en parler, je retiens notre grande saison en championnat. Jusqu’à la 80ème minute du dernier match, avant le but de la victoire de Valence, on était quatrièmes. On termine quand même avec le meilleur total de points (76) de l’histoire de Séville. Et à côté de tout cela, une belle campagne européenne avec cette finale malgré beaucoup de matchs à jouer. Le travail de tous a fait qu’on en est là aujourd’hui.

(…) Physiquement et tactiquement, le travail ici est différent de ce que j’ai connu ailleurs. J’arrive à un total de sept passes décisives, toutes compétitions confondues (en 30 matchs, NDLR), c’est une bonne moyenne d’autant que j’ai raté pratiquement deux mois et demi de compétition à cause de petites blessures. (…) Ça va paraître banal, mais la Liga m’a marqué par la qualité des équipes. J’ai découvert de supers joueurs dans les soit disant clubs moins forts. Et puis les stades et les terrains sont magnifiques. Je ne crois pas avoir joué sur une seule mauvaise pelouse cette saison, même à Eibar, un petit club avec un tout petit stade. Ça permet de bien jouer au ballon.

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(…) Concernant Bordeaux, la première chose qui m’a interpellé, c’est le départ de Marc Planus. Il représente beaucoup pour moi et pour les Girondins. Je suis très heureux qu’il ait eu cette reconnaissance pour le dernier match à Chaban. Dans le vestiaire, il était le premier à chambrer et à soutenir. Il a toujours essayé de m’aider, m’a donné beaucoup de confiance. Sinon, j’ai vu beaucoup de vidéos et photos de la dernière à Chaban et de la fête, place de la République. Les Ultramarines ont réalisé un travail exceptionnel avec leurs propres moyens. Et je n’ai eu que des bons échos du nouveau stade. Il est magnifique ! J’espère avoir l’occasion d’y jouer un jour, avec un autre club ou avec Bordeaux. Ça serait une fin logique mais on n’en est pas encore là. »