Tholot : « Plus compliqué pour les Bleus »

La défaite 2-0 de l’Équipe de France en Ukraine lors du barrage aller pour le Mondial 2014 à, au moins, un avantage. Celui de voir les médias dépoussiérer les grandes remontées du football français pour encourager les supporters des Bleus à croire encore à une qualification à l’issue du match retour, mardi, au Stade de France… Ainsi, le Bordeaux – Milan de 1996, quart de finale retour de la Coupe UEFA, où les Girondins avaient battu 3-0 le grand Milan AC et renversé le 0-2 de l’aller, est largement cité comme l’exemple à suivre pour la troupe de Didier Deschamps.

Premier buteur de ce match d’anthologie, Didier Tholot, ex-attaquant des Girondins et licencié il y a quelques jours de son poste d’entraîneur de Châteauroux (L2) donne ainsi, en connaissance de cause, une analyse précise de la situation et compare le cas des Bleus de 2013 à celui du Bordeaux de 96 :

« Marquer rapidement est l’une des  priorités. Lors d’un renversement, ce scénario est l’idéal. Il faut marquer dans le premier quart d’heure, les faire douter. S’ils font ça, ils auront toutes les chances de renverser la situation. Contre l’AC Milan, on avait une chance sur 1000 de passer, rappelle Tholot. On n’avait rien à perdre. Là, c’est plus compliqué. Ils savent que s’ils ne se qualifient pas, ils vont se faire tirer dessus à boulet rouge. Ce n’est pas en se mettant une pression énorme sur ce match qu’on va trouver la solution. Il y a beaucoup d’individualités qui jouent chacune de leur côté. »