Stéphane Martin : « Je pense, sincèrement, que l’équipe s’est renforcée »

Invité de GOLD FM, ce lundi, le président des Girondins, Stéphane Martin, a, en marge des cas Diego Contento et Maxime Poundjé, tiré son bilan du mercato d’été 2017 fait par Bordeaux. Son premier comme dirigeant du FCGB.

« Il y a eu beaucoup de mouvements, oui. Je pense, sincèrement, que nous avons eu la chance de pouvoir renforcer l’équipe. Dès mon arrivée, il y avait déjà des objectifs de maintien de nos cadres, car on s’attendait à être attaqués sur certains joueurs qui avaient fait une très bonne saison ; ce qui a été le cas, et vous l’avez bien vu au mois d’août… Maintenir l’effectif était déjà ambitieux et difficile, mais on a, en plus, eu la chance de pouvoir compter sur le soutien de l’actionnaire, M6, toujours derrière le club, afin de pouvoir renforcer l’équipe à des postes-clés. Ce mercato fait donc plaisir, donne envie et montre notre ambition pour la saison qui vient. Maintenant, place au terrain, où il faudra concrétiser

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(…) Initialement, il n’était pas prévu de faire autant de mouvements. Mais je pense que la stratégie sportive du club, indépendamment du financier, avait été discutée et a été maintenue avec tous les participants au domaine sportif et la direction. Que ce soit Ulrich (Ramé, directeur sportif), Patrick (Battiston, directeur du centre de formation) et Jocelyn (Gourvennec, le coach), tous voulaient resserrer le groupe pro. A la fois pour faciliter le travail d’entraîneur de Jocelyn, mais aussi pour la vision globale en laissant une place aux jeunes, vu qu’on a une génération très prometteuse, championnat de France U19.

On est dans une logique de club formateur, qui investit beaucoup sur cela, et il est cohérent de ne pas avoir 30 joueurs professionnels confirmés, ou ayant déjà joué en Ligue 1. Donc l’idée du club, et notamment d’Ulrich Ramé, c’était de doubler les postes avec des joueurs confirmés et de laisser, en cas de pépins, une possibilité à nos jeunes les plus doués et méritants, de faire leurs preuves, en saisissant la chance si elle se présente – mais sans prendre la grosse tête (sourire) ! -. La philosophie du club était celle-ci : faire partir un certain nombre de joueurs, ne pas récupérer les prêtés. Puis il y a eu des départs non-prévus au début, des opportunités de recrutements qui ont entraînés d’autres départs pas forcément programmés… Rien ne se passe jamais comme prévu de toute façon. Chaque jour à son lot de surprises, d’opportunités, de joueur qui préfère partir pour s’assurer du temps de jeu ailleurs car la concurrence ici est accrue ; donc voilà. On a déroulé comme ça, en essayant d’être réactifs par rapport à cela, de maintenir cette trame. »