Sponsor, repreneur(s), affluence, Triaud parle des sujets qui fâchent

Encore dans l’édition du jour de Sud Ouest, le président Triaud a parlé de plusieurs sujets « qui fâchent » : l’affluence lors des matches à domicile des Girondins dans le nouveau stade, la question d’un possible rachat du FCGB, et (surtout) la recherche d’un nouveau sponsor maillot principal.

« Ce n’est pas un point positif de ne pas avoir encore de sponsor maillot principal. On n’a jamais trouvé autant de sponsors complémentaires pour notre maillot. Pour un sponsor principal, les sommes sont différentes. La difficulté, pour nous, est d’abord que les gros annonceurs ont des budgets annuels qui se décident par rapport aux années civiles, soit en fin d’année pour l’année suivante. Et pour l’instant, pour un annonceur, nous sommes encore très marqués KIA. C’est difficile de prendre la suite d’un sponsor qui a été présent pendant de longues années, tant notre sponsoring maillot a été assimilé à ce constructeur automobile. C’est une rupture, ça se gère et ça peut prendre un peu de temps. Bordeaux plus attractif ? C’est une question idiote ! Cela voudrait dire que dix clubs derrière nous n’auraient pas de sponsor maillot. Si ces clubs ont des sponsors, cela veut dire que Bordeaux en aura un. Le contexte est un peu plus compliqué pour nous. On trouvera quelqu’un, c’est sûr. On ne reste pas à attendre que l’on vienne nous solliciter.

Des repreneurs pour le club ? Il y a en tous les ans. Mais pour que cela aboutisse, il faut que cela soit une décision prise par M6. Et que le repreneur donne satisfaction. Il n’y a rien eu de plus ou de moins que les précédentes années.

Je ne suis pas sûr que le recrutement d’un joueur, Ménez, suffise à remplir un stade. C’est un signe positif. Ce qui peut améliorer la fréquentation du stade, ce sont les résultats sportifs et la qualité du jeu proposé. Évidemment, pour avoir des résultats, il faut des joueurs de talent. C’est bien le cas de Jérémy Ménez. Mais il faut arrêter de polémiquer sur le remplissage du stade. Il a été construit d’abord pour l’Euro, ensuite pour l’avenir. S’il doit durer soixante-dix ans comme l’ancien stade, cela nous laisse largement le temps d’arriver à des résultats supérieurs. On a fait, sur certains matches, comme Ajaccio, plus de public au Matmut Atlantique qu’à Chaban. Il faut que les gens le découvrent, se l’approprient et trouvent de nouvelles habitudes. Et puis les gens espéraient une meilleure accessibilité qu’à Chaban. Et ça n’est pas tout à fait le cas. Les problèmes de départ du stade nous ont fait perdre du public. Peu à peu, les supporters s’y habitueront. »