Sertic : « Si on continue comme ça, on peut avoir une belle surprise en fin de saison »

Dans la deuxième partie de son interview accordée à Girondins TV et diffusée dans le Club House de lundi, Grégory Sertic est revenu sur l’évolution de sa carrière, le match à venir à Marseille et les rêves de retrouver l’Europe de l’équipe bordelaise après ce début de saison réussi :
« Je suis arrivé dans le groupe lors d’une période extraordinaire, quand Bordeaux était champion de France. C’était le très haut niveau. Après, j’ai été prêté à Lens lors de l’année de Tigana, j’ai connu des moments très difficiles, je me suis posé beaucoup de questions sur mon avenir. Je me suis remis en cause et demandé si je voulais vraiment réussir dans ce métier ou jouer à un petit niveau. Ça m’a fait réfléchir. J’ai eu le soutien de ma famille, de ma copine. On voit que tout n’arrive pas aussi facilement qu’on le pense. J’ai signé pro, puis j’ai été champion de France, tout était beau… Mais j’ai galéré ensuite et à force de travail, de persévérance, de confiance des coaches, j’apprends à être ce que je suis aujourd’hui, comme joueur et comme homme.

(…) Jusqu’à la trêve on doit prendre un maximum de points pour rester e haut du classement. On va aussi se jauger, voir notre niveau actuel. Quand on joue contre des petites équipes, on doit se mettre au même niveau que quand on joue des gros, et on n’arrive pas trop à le faire. Donc il faudra travailler ça. Là, il va y avoir Marseille et Lille donc la motivation va aller toute seule et peut-être que les résultats positifs vont suivre. C’est contre les petits qu’il faudra rester au niveau et garder un bon état d’esprit.

(…) Au tout début, Marseille a eu du mal avec son nouveau coach, la préparation d’été difficile et son nouveau système, mais on voit leur championnat par la suite. A Paris, s’ils marquent 2-3 buts il n’y a pas de scandale. Contre nous, ils ont des suspendus, donc à nous de faire un gros match chez eux et de profiter de leurs faiblesses défensives. Mes premiers stades, ça reste Chaban-Delmas et le Parc des Princes car je suis de Paris. Après, le nouveau stade de Marseille je ne l’ai pas encore vu. On dit qu’il est top… Tant mieux. On préfère jouer dans des beaux stades.

(…) L’Europe est un objectif, oui. Mais on ne s’emballe pas vu qu’on est encore au début et pas encore à la moitié. Il y a encore des gros efforts à faire. Mais si on continue comme ça, on peut avoir une belle surprise en fin de saison. Le groupe est très à l’écoute, apprend et progresse vite, on voit bien qu’on maîtrise plusieurs systèmes de jeu. Entre les jeunes et les expérimentés, le 4-4-2, le 4-3-3 et le 3-5-2, il y a une complémentarité. »