Sertic : « Les gens ne savent pas ce qui se passe dans les vestiaires »

Interrogé dans Girondins Analyse (podcast à écouter ICI) sur l’ambiance régnant au sein du vestiaire et les responsabilités de chacun, ainsi que sur l’intégration de la recrue de janvier Guillaume Hoarau, Grégory Sertic a tenu à préciser comment vivait le groupe et a donné des éléments pour comprendre la façon dont l’effectif vivait ensemble au quotidien :

« La répartition du rôle des leaders est très simple. Le capitaine, c’est mon Carrasse (Carrasso). Ça c’est sûr ! Après, le second c’est Carlos (Henrique). Moi j’aime bien parler car je suis au cœur du jeu et que j’ai besoin de communiquer, que ce soit avec les attaquants ou les défenseurs. Je fais souvent le lien entre le capitaine et l’arbitre. Carlos est souvent dans le duel donc il faut le défendre. Je suis un peu le 3ème dans ce groupe. Je parle dans les vestiaires, et avant les matches. Il y a une communication qui se passe, même si ça ne marche pas toujours sur le terrain. Nous sommes une vraie équipe. Les gens ils ne savent pas ce qui se passe dans les vestiaires, ne connaissent pas la vie du groupe. C’est facile de critiquer. Dans le vestiaire il y une cohésion, donc j’ai envie que ça prenne et qu’on fasse une bonne fin de saison. Le problème c’est l’inconstance.

Cheick a fait une très bonne première partie de saison. Il a marqué des buts importants, il a pesé sur les défenses. Guillaume ce n’est pas le même rôle que Cheick, il essaye plus de faire jouer les autres. Mais il n’a pas de chance. Il se crée des occasions, il ne lâche rien, il se bat… C’est compliqué pour lui de revenir de Chine, d’être tout de suite dans le bain, de devoir immédiatement être bon, de marquer des buts. Sur le terrain il ne rechigne pas et on l’apprécie beaucoup pour ça. Il ne triche pas.


Des joueurs comme Chalmé et Bellion ne lâchent pas.
Mat’ est un mec de vestiaire, il nous apporte beaucoup par son expérience. Peut-être que ça ne se passe pas bien avec le coach, mais il est toujours là. Bellion, il a fait les beaux jours de bordeaux au début, mais là même s’il joue peu, voire pas du tout, il apporte dans le vestiaire. C’est un super mec. Il parle aux jeunes attaquants, à Henri (Saivet), à Diego (Rolan). Son expérience, c’est quelque chose d’important. Moi aussi je parle avec les nouveaux venus. Mais j’écoute aussi. Quand Brèch’ (Bréchet) parle, on écoute ce qu’il dit. Même s’il ne joue pas et qu’il est critiqué, quand il me conseille, ça me fait du bien. (…) Sur le terrain, je gueule, je n’hésite pas à parler moi non plus. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte de l’extérieur, mais l’important c’est que mes coéquipiers m’entendent. »