Renon : « La région Aquitaine est assez importante pour qu’on ait du foot féminin de haut niveau »

Si les Girondins possèdent déjà une (très bonne) équipe de Cécifoot, l’ouverture d’une section de football féminin au FCGB n’est visiblement pas d’actualité. Du football féminin, il y en a cependant déjà à Blanquefort. Stéphane Renon, le coach des filles de l’Étoile Sportive Blanquefortaise, était ainsi l’invité de Girondins TV la semaine drnière, à l’occasion d’un 8ème de finale de Coupe de France contre Rodez (D1), malheureusement perdu 0-2 par les girondines, qui évoluent en D2… en attendant mieux.

« On est déjà reconnu au niveau local et on espère l’être bientôt au niveau national, même si le club a connu des récents turbulences et qu’on a dû repartir un peu de zéro. Nous sommes actuellement 3èmes du classement de notre poule, nous nous comportons très bien et nous devons jouer les deux premières équipes. Donc on sera vite fixé, dès début mars, sachant qu’il n’y a que la première de la poule qui monte. Mais l’objectif à terme, ça peut être la D1 oui. Au niveau structures et effectif, c’est encore un petit peu léger mais nous avons un important travail d’organisation à faire au niveau du club et il faudrait se mettre autour d’une table pour en discuter et voir ce qu’il y a à faire.

(…) Ça fait 6 ans qu’on est en division 2, là où un club comme Mérignac-Arlac n’avait pas duré. On est souvent autour de la 5ème place, mais là on joue le podium et on va donc essayer d’aller le plus haut possible. Le club a toujours eu les meilleures filles de la région, car c’est celui qui évolue le plus haut. De plus en plus de jeunes filles viennent jouer chez nous chaque année, la Ligue d’Aquitaine essaye de promouvoir au maximum le football féminin. Sur 500 licenciés, nous avons 100 féminines, soit deux équipes seniors, une équipe U19 et une école de foot avec des équipes dans les plus jeunes catégories. Jusqu’en U15, les filles peuvent jouer avec les garçons et on sent que ça nous apporte un plus niveau physique et technique. Avec le temps, de très bonnes jeunes joueuses arrivent, mieux formées, car entrées très jeunes, dès 8 ans, dans le football.

(…) Forcément, on aimerait que les Girondins nous aident, on ne va pas se le cacher. La région Aquitaine est assez importante je pense pour qu’on ait du foot féminin de haut niveau comme on a déjà du hand par exemple. Le sport féminin, progresse, pas de là à rattraper les garçons encore mais bon… On voit que Marseille a mis le paquet, avec une équipe qui est montée en D2. Elle risque d’être un peu juste pour la montée en D1 dès cette année, mais les moyens sont là. Après, c’est une autre discussion… Mais il y a je crois un intérêt à ce qu’il y ait du football féminin aux Girondins de Bordeaux. »