Quand Toni fête un titre qu’il n’a… pas gagné !

Ancien grand joueur devenu entraîneur à succès du Benfica Lisbonne, le Portugais António José Conceição Oliveira, dit Toni (68 ans), était venu s’asseoir sur le banc des Girondins lors d’une saison 1994/95 très moyenne.
Depuis une douzaine d’années, le technicien lusitanien a fait des choix de carrière atypiques (Chine, Arabie Saoudite) et évolue en… Iran depuis quelques saisons. Avec son club du Tractor Sazi, il a vécu vendredi une expérience plutôt hors du commun, qu’on ne souhaite à personne.

http://news.bbcimg.co.uk/media/images/83091000/jpg/_83091937_collageedit.jpg

Lors de la dernière journée du championnat iranien, où trois équipes pouvaient encore finir championne, les deux coleaders, le Tractor Sazi de Toni (devant à la différence de buts) et le Naft Téhéran, se… rencontraient, tandis que le troisième, Sepahan, qui comptait un point de moins au classement, jouait contre une équipe de ventre mou

Au coup de sifflet final du match le plus indécis entre les leaders (3-3), les médias locaux, voulant éviter des débordements, auraient décidé de donner de… fausses informations aux 90 000 (?!?) spectateurs présents, leur faisant croire que Sepahan avait aussi concédé le nul et que le Tractor Sazi était champion. Sauf que, bien entendu, Sepahan avait gagné son match, et le titre. Pendant plusieurs minutes, les supporters ont donc envahi le terrain, fous de joie, avant d’apprendre finalement la vérité et de se rebeller. Des incidents (violences, dégradations) n’ont malheureusement pu être évités dans le stade ne pouvant accueillir « que » 70 000 personnes.

Quant au pauvre Toni, les images de sa déconfiture entre le moment où il croit être champion et celui où il apprend qu’il s’est fait avoir font le buzz sur le net.