Philippe Lucas veut une révolte des Bleus

Entraîneur des U19 du FCGB et milieu de terrain des Girondins en 1996 quand le grand Milan AC était tombé (0-3) au Parc Lescure en quart de finale retour de la Coupe UEFA, Philippe Lucas a une analyse commune par rapport à celle de son ex-coéquipier de l’époque Didier Tholot sur le barrage retour France – Ukraine de mardi. Selon lui, la France doit rétablir la logique là où Bordeaux était l’outsider.

Deux situations différentes, mais le même score à remonter à l’issue du match aller à l’extérieur : 0-2… Et la même nécessité de vite marquer pour croire au renversement de situation. Il y a 17 ans et demi, le FCGB y était parvenu, quid des Bleus de 2013 ?

« Il faudra bien sûr des leaders et une révolte. L’équipe n’a pas été solidaire. Et en fin de match, il y a eu cinq minutes où l’on était plus proches du 3-0 que du 2-1. Entre le deuxième but, l’expulsion d’un joueur qui laisse sa frustration prendre le dessus et dégoupille (Ndlr : Koscielny), on était à l’agonie. Il y a un gros problème de mental, on aurait dit des petits garçons qui découvraient le haut niveau. ça, c’est préoccupant. Les Girondins contre Milan, avaient pu s’appuyer sur un match aller solide, avec des occasions. Là, c’est différent.

J’ai confiance dans les entraîneurs, qui ont une grande expérience. Je lis partout que c’est fichu, moi j’y crois, malgré tout, j’ai vraiment confiance, on sait se révolter. Il y a un point commun avec nous. Le public était venu pour voir Milan. Au Stade de France, l’ambiance risque d’être un peu tendue. On avait retourné le public en marquant le premier but. Il faut que les Français marquent tôt pour avoir les supporters derrière eux. »

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