Philippe Fargeon : « Au début, ça ne s’était pas bien passé avec Guy Roux »

En confessions dans Top Marine & Blanc (ARL), Philippe Fargeon est revenu sur sa carrière mouvementée au cours de laquelle il a connu 7 clubs en 10 ans :

« Ce n’est pas le fait du hasard ou le fait que j’aime les déménagements mais je suppose que vous vous en doutez déjà ! (rires). C’est simplement le fait que c’est la vie, c’est comme ça. Je suis franco-suisse. Je suis né à la frontière suisse. J’ai commencé à jouer au football de haut niveau en Suisse. Auxerre est venu me chercher à l’époque parce que j’étais le meilleur buteur européen. Ça ne s’était pas bien passé avec Guy Roux au début mais ça a été beaucoup mieux après. Il y avait une concurrence importante. A mon poste, il y avait Patrice Garande et Andrzej Szarmach qui étaient les deux meilleurs buteurs du championnat de France, ce qui est quand rare dans une même équipe. Eric Cantona, Pascal Vahirua ont joué en réserve. Ce n’était pas mon souhait, donc je suis reparti à l’AC Bellinzone. L’entraîneur me connaissait. Par ailleurs, Vladimir Petkovic est également passé dans ce club, en tant que joueur mais aussi en tant qu’entraîneur. C’est un de nos points communs. Je crois même qu’il habitait là-bas. Bordeaux est venu me chercher par la suite. Je n’y suis pas resté parce que ma mère était très malade et que comme j’en avais l’opportunité, je suis retourné profiter de mes derniers moments avec elle. C’est une de mes raisons, puis aussi le fait qu’à un moment donné, les Girondins ont fait venir deux joueurs, Yannick Stopyra et Clive Allen. On m’a dit que je serai derrière eux. Moi qui étais le meilleur buteur du championnat et deux ou trois années de suite, meilleur buteur des Girondins, je ne l’avais pas forcément bien pris. Aimé Jacquet a voulu me récupérer trois mois plus tard mais comme j’avais déjà évolué en Coupe d’Europe avec Servette, j’ai dû attendre deux ans pour revenir. »

Philippe Fargeon est également revenu sur sa fin de carrière où il a rejoint un club amateur :

« Ma déception a été que j’avais rejoint ce club dans l’idée de me faire plaisir et que je jouais à un niveau ou les autres avaient plus envie de se faire un Philippe Fargeon que de jouer au football. Ça m’a permis d’arrêter ma carrière. Pour moi ce sport était du plaisir et ça me faisait plaisir de voir les joueurs amateurs me battre. C’était un peu dommage. »