Mavuba et Deschamps commentent le groupe des Bleus à l’Euro 2016

Opposée, en juin prochain, à la Roumanie, à l’Albanie et à la Suisse lors des matches de groupes de « son » Euro, la France s’en est, on peut le dire, bien sortie au tirage d’hier. Les deux anciens récupérateurs bordelais, Didier Deschamps, sélectionneur des Bleus, et Rio Mavuba, milieu international de Lille (13 sélections), ont notamment commenté ce tirage, sans cacher une certaine satisfaction d’échapper à des groupes pus relevés.

RM : « Il faut respecter tous les adversaires, bien évidemment, mais je pense que le groupe aurait pu être pire. On va dire que le sélectionneur doit être très content de ce tirage, il faudrait peut-être qu’il joue au Loto (rires). Tant que ce n’est pas fait, il ne faut pas condamner les autres équipes ou croire qu’on est déjà qualifié, mais ça aurait pu être. Le big match, ce sera le troisième contre la Suisse et on espère que ce sera comme à la Coupe du Monde 2014 (victoire 5-2 NDLR), car c’est un adversaire qui nous a souvent souri ces dernières années. (…) Si je vais y être ? Ouais, je vais demander des places à la Fédé et ils vont me mettre en tribunes (rires). »

DD : « C’est toujours difficile de commenter un tirage au sort. Ce que je peux dire, c’est que l’on connaît déjà nos trois adversaires, notre match d’ouverture. Sur nos trois adversaires, il y en a deux qu’on connaît bien, même très bien. Les Suisses d’abord puisqu’on les avait étudiés avant la Coupe du monde, on les a joués au Brésil, même si le temps a passé. L’Albanie, on connaît aussi. On ne sera plus surpris par la qualité de cette équipe. Les Roumains, on les connaît beaucoup moins. Mais de par leur parcours de qualifications, avec cinq victoires et puis cinq nuls, avec la meilleure défense des éliminatoires aussi, deux buts encaissés seulement, il faudra se méfier. Avec mon staff, on va se pencher sur l’observation des matches qu’ils ont eu à jouer sur ces deux dernières années, et on va les superviser sur les matches de mars et la suite. Ce sera le match d’ouverture, le 10 juin. Le match le plus important pour nous.

(…) Chacun aura son avis, vous savez. Tout le monde peut dire : “Oh c’est mieux de rencontrer tel adversaire ou tel autre”. C’est une question d’avis. J’entends que certaines équipes n’ont pas d’expérience, mais il faut analyser les matches, contre qui ils ont joué ? Pour quels résultats ? Quelles performances globales ? Ça permettra d’avoir un avis un peu plus précis. Bon, ça pouvait être pire aussi. »