Lukas Lerager : « J’aime les duels mais ce que je préfère ce sont les interceptions »

Utilisé principalement comme milieu relayeur et comme récupérateur depuis son arrivée aux Girondins de Bordeaux, Lukas Lerager « peut tout faire » selon son coach, Jocelyn Gourvennec. Dans les colonnes de Sud Ouest, le milieu international danois de 24 ans, recruté au début de l’été, à Zulte Waregem (Belgique), raconte comment est née cette polyvalence avérée.

« Il y a quelque temps, j’ai joué défenseur central alors que je revenais de blessure. J’ai déjà joué ailier, aussi. Mais j’ai été formé au milieu et c’est là que j’ai mes repères naturels. J’aime participer à la possession, au cœur du jeu. Sentinelle ou relayeur, ça m’est égal, même si je préfère numéro 8 car il y a plus d’opportunités d’aller vers l’avant. En sentinelle, vous devez contrôler devant la défense, vous avez le jeu devant vous et plus de temps. En numéro 8, vous pouvez plus combiner avec les ailiers, aller dans la surface mais vous êtes vite sous la pression de l’adversaire. Depuis deux ans, j’ai progressé dans les petits espaces mais je dois être encore meilleur dans mes transmissions, perdre moins de ballons.

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girondins.com (FCGB / D. Le Lann)

J’aime les duels mais ce que je préfère ce sont les interceptions. L’idée est de récupérer le plus vite possible. J’essaie de regarder les joueurs adverses à la vidéo même si un Fekir, par exemple, varie d’un match à l’autre. En numéro 8, l’entraîneur me demande de me replacer vite face au jeu à la perte de balle et de me rendre tout le temps disponible offensivement. (…) Dans tous les clubs où je suis passé, les gens m’ont dit : ‘Il court beaucoup !’, et c’est vrai que j’ai toujours eu ce moteur en moi. Je crois que mes résultats aux tests physiques étaient dans les meilleurs, mais je ne l’ai jamais travaillé particulièrement, je n’ai jamais fait d’athlétisme, seulement du foot. En tout cas, c’est un vrai plus pour moi car quand je joue cela m’aide à tenir un match entier. Et c’est sur la longueur que les espaces s’ouvrent… »