Le point du président Stéphane Martin sur les recrutements de Brésiliens (Otávio, Cafú et M. Pereira)

Pourquoi Bordeaux recrute souvent des Brésiliens venus de l’étranger au lieu de choisir des joueurs confirmés de Ligue 1 ? C’est l’une des questions auxquelles le président des Girondins, Stéphane Martin, a dû apporter sa réponse, ce lundi soir sur GOLD FM.

« Les Brésiliens, je trouve qu’on n’a pas une si mauvaise histoire avec eux ici, à Bordeaux… Et puis non, ce n’est pas tout le temps vrai qu’ils mettent des mois à s’adapter. Regardez pour Malcom, il s’est adapté très vite, alors qu’il est arrivé très jeune, en n’ayant jamais quitté le Brésil et en découvrant un bouleversement total de son cadre de vie ; et en plein hiver qui plus est ! Donc il ne faut pas généraliser. Aujourd’hui, sur les trois recrues brésiliennes que nous avons prises cet été, Cafú est effectivement en difficulté, mais Otávio s’est bien adapté. Enfin, Matheus Pereira, c’est un très jeune joueur, et il est dans l’antichambre de l’équipe. Il n’est pas titulaire, mais ce n’était pas dans l’optique de ce prêt, il ne venait pas pour être titulaire, du moins pas immédiatement. Je rappelle qu’il est venu en prêt (avec option d’achat, NDLR), en provenance de la Juventus Turin, donc on n’a pas pris de risques avec lui.

Après, dans les joueurs expérimentés de notre Ligue 1 – l’animateur de GOLD FM, Alain Bauderon, lui cite Thomas Mangani, Paul Baysse et puis Christiphe Jallet, des noms proposés sur Twitter – il y en a des bons, comme ceux que vous citez. Mais si on les prends cas par cas… Jallet joue arrière droit à Nice, et on a préféré garder Youssouf Sabaly ; Mangani fait de bonnes saisons à Angers, il y a prolongé, et le joueur lui ressemblant le plus chez nous ce serait Younousse Sankharé, dont personne n’était mécontent qu’il reste aux Girondins cet été ; quant à Paul Baysse… Ç’aurait pu être une bonne idée. Mais il a signé à Malaga assez vite, et quand il y a signé on avait encore Nicolas Pallois, qui n’était pas parti à Nantes. Donc voilà. On essaye de faire le meilleur mix possible entre les jeunes et les expérimentés, les français et les étrangers. On a de tout ça à Bordeaux, et notamment de l’expérience avec Jérémy Toulalan, Benoît Costil et Sankharé, que j’ai déjà cité. Mais je ne renie pas nos Brésiliens non plus (sourire) ! »