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le grand vote pour élire l’équipe type des Girondins au Parc Lescure (soit l’équipe type des Girondins tout court pour simplifier) a vu la participation d’environ 10 000 personnes. Pour chaque poste de joueur de champ (défenseurs centraux et latéraux, milieux défensifs et offensifs, attaquants), il fallait
choisir 2 noms parmi une liste pré établie pour chaque rôle afin de composer ainsi un 4-4-2 historique, avec aussi, bien entendu, un gardien de but et un entraîneur.
Voici donc, le onze de légende du FC Girondins de Bordeaux :
Aimé Jacquet est, sans surprise, l’entraîneur de cette équipe de nos rêves, sans surprise également (le contraire aurait été… surprenant), même s’il est tout de même curieux qu’Alain Giresse, pourtant LA légende des Girondins (meilleur buteur et longévité), n’ait été choisi que dans 69% des compositions.
Bixente Lizarazu (91%), Zinédine Zidane (90%), Jean Tigana (80%), Marius Trésor (76%), Pedro Miguel Pauleta (76%), « Gigi » (69%), Patrick Battiston (60%), mais aussi Ulrich Ramé (52%, mais juste une seule place de disponible et beaucoup de concurrence) et Aimé Jacquet (75%, reléguant Baup, Blanc et Courbis à 7-8% chacun) sont les éléments les mieux élus. A l’inverse de ces quelques indiscutables, Jean-Christophe Thouvenel (27%), René Girard (34%) et Bernard Lacombe (33%) ne tirent leur épingle du jeu que de peu.
Le « banc des remplaçants » a aussi une sacrée allure, puisque Dominique Dropsy (
COURAGE DOMI !!!),
Gernot Rohr,
Christophe Dugarry,
Marouane Chamakh,
Rio Mavuba,
Benoit Trémoulinas, Alain Roche,
Marc Planus,
Alou Diarra ou encore…
Yoann Gourcuff y figurent.
Même dans la « réserve » des joueurs ayant obtenus trop peu de nominations, en raison de la concurrence énorme à certains postes, il y a du talent à n’en plus savoir que faire : Sylvain Wiltord (Lilian Laslandes, Fernando Cavenaghi ou Édouard Kargulewicz – ni même Cheick Diabaté – n’ont été parmi les nommés !), Johan Micoud, Fernando Menegazzo et même… Carlos Henrique, Gaëtan Huard, Cédric Carrasso, Zoran Vujovic ou Géraldo Wendel sont là pour prouver que la liste des grands joueurs passés par le FCGB est longue.
Pour le président, il n’y a pas eu de vote de proposé. Mais le mythique Claude Bez l’aurait certainement emporté sans contestation, malgré le bilan globalement positif de Jean-Louis Triaud, dans un autre contexte, depuis 15-20 ans.
