La conf’ de Jocelyn Gourvennec avant Bordeaux – Metz

Assumant son turnover de mercredi mais attendant « une réaction forte » ce samedi et « l’ayant dit aux joueurs », Jocelyn Gourvennec, toujours très agacé par l’élimination à Angers en Coupe de France, au stade des quarts de finale, a donné sa conférence de presse (vidéo en fin de brève) avant Bordeaux/Metz (32ème journée de Ligue 1).

Le coach des Girondins a notamment analysé les choses ainsi :

« On a été vraiment irréprochables sur tout le début de l’année 2017, que ce soit dans l’engagement, l’investissement, l’intensité ; mais dès qu’on n’y est un peu moins ça ne passe pas. Il faut donc qu’on retrouve notre intensité, notre dynamique, notre force en fait, ce qui nous caractérise depuis un petit moment, sur les dernières semaines, notre capacité à mettre beaucoup de rythme, à très vite impacter notre adversaire. Et, évidemment, on doit être plus adroits que lors de nos deux derniers matches dans les 25 derniers mètres. La Coupe de France, c’est terminé ; et c’est dommage vu le tirage des demi-finales, mais on ne refera pas l’histoire ; donc on va tout donner pour le championnat, et d’abord pour battre Metz, sans voir plus loin. On sait qu’on aura encore des matches comme celui d’Angers, mais on doit se servir de ce qui est arrivé mercredi pour, justement, ne plus connaître ces manquements.

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(…) Il nous reste trois matches à jouer chez nous, donc cela veut déjà dire trois matches à gagner. On va recevoir Metz, puis Bastia, et puis Marseille. Ce sera trois victoires qu’il nous faudra aller chercher, mais à l’extérieur il faudra aussi être performants. Il ne faudra pas laisser de points en route, tout simplement. Trouver le bon dosage, le bon compromis entre l’envie d’emballer les matches et la réflexion qu’on doit avoir pour les gagner. Il ne s’agit pas de partir la fleur au fusil à chaque rencontre… Plus la fin de saison va approcher, plus ce sera dur, mais je sais que la gestion se fait beaucoup au niveau de la maitrise émotionnelle, du sang-froid. Jouer son jeu sans paniquer par rapport à l’enjeu,

Tout reste encore jouable pour l’Europe… Mais je vous redis que ce n’est pas ça qui m’obnubile, car ça ne va pas faire avancer le schmilblick de ne parler que de l’Europe. Les joueurs, ce n’est pas ça qui les fait courir plus vite. Avec eux, il faut s’occuper du match qui arrive. Après, moi, que je puisse avoir des choses en tête à moyen-terme, oui, mais dans ma gestion du groupe et dans mon discours, c’est vraiment important de ne pas se disperser et de mettre l’énergie sur le match qui arrive.

On sait déjà qu’on est positionnés. Ça doit nous donner plus de détermination et de sang-froid. Car si on est là, c’est qu’on s’en est donné les moyens, car ce n’est pas tombé comme ça, sur un coup de bol. On est allés chercher les choses, on s’offre ça, une fin de saison excitante, et c’est quand même mieux de savoir que si on fait ce qu’il faut, on sera au rendez-vous. Cela doit donner de la force et de la confiance. »