Khazri revient sur la CAN et sur son retour aux Girondins

Héros et seul buteur du dernier match à Evian TG, Wahbi Khazri a parlé, sur Girondins TV, de la mauvaise dynamique, désormais brisée – enfin on l’espère -, de l’équipe depuis la fin de l’année 2014 et de son bilan de la Coupe d’Afrique des Nations avec la Tunisie.

« Il y avait la place d’aller en demi-finale. Notre parcours nous ouvrait le tableau et perdre dans ces circonstances là, c’est dur à avaler. Maintenant, on verra ce qu’il va en être pour la prochaine CAN avec les histoires de sanctions suites aux débordements. J’ai un peu vu la finale. C’était fermé comme tout au long de la compétition, mais vu leur équipe la Côte d’Ivoire mérite bien sa victoire. C’est une expérience qui forge le caractère, avec parfois des conditions difficiles, des hôtels sans douche, sans électricité. Il faut s’adapter et faire face, mais ça crée aussi un groupe. On était soudé, il y avait de la bonne humeur, et heureusement car sinon il y avait vraiment de quoi ne pas tenir le coup. Je suis content d’être rentré au final et d’avoir retrouvé ma famille, mon fils Lenny et mon club.

La fin d’année 2014 a été dure, avec Nantes où on s’écroule en 2ème mi-temps, Lyon… On avait bien repris en 2015 avec le match de Coupe contre Toulouse, ensuite ça a été délicat. On n’a pas gagné un match avant de retrouver le goût de la victoire à Evian ce weekend. Ça faisait du bien. Il n’y avait pas de quoi s’alarmer malgré tout, on est resté proche des équipes de devant, mais c’est vrai qu’en gagnant à Evian on va mieux moralement et on prépare le match contre Saint-Étienne plus sereinement. Il sera très important, comme celui d’Evian. (…) Quand on est revenu de la CAN, le moral n’était pas au beau fixe dans le groupe donc j’ai essayé d’amener ce que je sais faire sur le terrain et un peu de joie aussi et du sang neuf. Je suis conscient de la qualité du groupe, donc il fallait juste ramener un peu d’optimisme. (…) J’ai moi aussi eu un petit passage à vide dans la première partie de saison avec les matches de qualifications pour la CAN, le rythme de voyage, les avions. C’est les aléas d’une carrière et ceux qui ne l’ont pas vécu ne peuvent pas comprendre. Mais malgré cette baisse de régime, j’ai continué de bosser car je sais de quoi je suis capable dans ce club où je suis bien. Je veux aider l’équipe encore et toujours pour que ça se passe de mieux en mieux. »