François Kamano – « Quand je suis arrivé à Bordeaux, je savais que j’aurais du travail »

Véritable révélation de la saison, François Kamano parle de plus en plus dans les médias. Il s’est exprimé dans les colonnes de France Football et a donné son avis sur sa forme étincelante du moment. 

« Je savais qu’il y avait beaucoup de concurrence ici. C’était à moi de tout donner à l’entraînement, et de saisir ma chance. Lors de mon premier match en tant que titulaire au club, à Châteauroux, en Coupe de la Ligue, mon premier but m’a beaucoup libéré. Et ma première titularisation en Ligue 1, c’était le fruit de mon travail. »
Sur le fait d’être prêt’ pour un club comme les Girondins de Bordeaux :
« Ce n’est pas une question d’être prêt ou non. J’ai eu un problème de confiance. Et le groupe devait aussi avoir confiance en moi. J’ai rejoint un groupe qui était déjà en place… Aujourd’hui, tout se passe bien, je suis bien installé. Je m’entends bien avec mes coéquipiers. Je me sens en confiance, ils ont confiance en moi.
Ce n’était pas évident. Je suis arrivé de Bastia. L’année dernière, j’ai eu une blessure qui m’a éloigné des terrains. (…) Mais je suis revenu petit à petit. Quand je suis arrivé à Bordeaux, je savais que j’aurais du travail et qu’il y avait de la concurrence. A mon arrivée, j’ai discuté avec l’entraîneur. Il m’a dit qu’il fallait être décisif quand il me donnait ma chance. Et ça commence à payer. »
Sur ses rapports avec Jocelyn Gourvennec :
« Je ne parle pas beaucoup avec lui, mais le peu de fois où je l’ai fait, c’était pour me corriger, me donner des explications, me dire ce que je pouvais améliorer. Et sur le terrain, il me dit de passer sur le côté, et de percuter. »
Sur ses relations avec ses coéquipiers :
« Quand on arrive dans une nouvelle équipe, il faut déjà apprendre à connaître ses coéquipiers. Ça joue. C’est un plus. On peut se dire la vérité en face. Si quelqu’un ne fait pas une passe là où il fallait le faire, on le lui dit. On se donne mutuellement des conseils. »