Jérémy Toulalan : « Le plus difficile, c’est toujours que le collectif dure ; pas de faire 6 bons mois »

Sur les ondes de GOLD FM, le N°14 des Girondins, Jérémy Toulalan, revient sur les critiques dont Bordeaux et lui-même font l’objet en ce moment.

« Quand ça va mal, il n’y a pas énormément de choses à dire. On doit se réfugier dans le travail. Faire le maximum aux entraînements pour s’améliorer, retrouver la confiance perdue et rester soudés, pour revenir sur les équipes de devant, qui nous ont un peu décrochés. Mais dans les médias, ça commente énormément, et c’est logique. Souvent, on dit qu’il faut se dire les choses, mais moi je pense qu’il n’y a pas grand-chose à dire. On doit surtout faire les choses, aux entraînements et en matches, en prenant conscience que notre situation, là, n’est pas facile. On est en manque de confiance, collectivement. Aujourd’hui, l’équipe a besoin de ses meilleurs joueurs, mais eux aussi ont besoin de l’équipe. Le plus dur dans le foot, c’est toujours que le collectif dure. Ce n’est pas, comme l’année dernière, de faire 6 bons mois, après 6 mois mauvais. On doit s’attacher à retrouver cette régularité. Actuellement, on est dans le dur, et on doit relever la tête tous ensemble. On sait ce qu’on a à faire : le terrain. Le plus important dans ces moments-là, c’est vraiment de rester unis, surtout défensivement, car c’est la base, quitte à être un peu moins bon dans le jeu, ce qui reviendra après.

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girondins.com (FCGB / D. Le Lann)

(…) Comment je ressens les critiques dans les médias ? Vous savez, je n’écoute pas énormément et je ne lis pas beaucoup…. Ça fait un petit moment, maintenant, que je suis dans le foot. Quand j’ai commencé, il y a quelques années, il n’y avait pas autant de choses que maintenant, avec les réseaux sociaux, internet. Aujourd’hui, tout le monde parle, tout le monde sait, tout le monde fait : c’est le jeu, on sait tous très bien que l’on va être critiqués si on est mauvais. Mais ce n’est pas quelque chose qui me dérange, car pour moi c’est intégré. Le pire, c’est pour les jeunes joueurs, même si certains sont plus ou moins marqués par ça. Après, quand on est bon, on est plus tranquilles, mais on doit savoir que si on est mauvais, on va se faire fracasser. Encore une fois, cela fait partie de la vie et du métier du footballeur de haut niveau. »