Jérôme Dauba : « Le foot, parfois, permet de renverser des situations incroyables… On en est capable »

Toujours sur GOLD FM, et malgré la dernière place des Girondines en D1F, avant le match face à Lyon tout à l’heure, l’entraîneur Jérôme Dauba le répète : il croit toujours au maintien, à 4 journées de la fin.

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« Pour l’objectif maintien, on ne lâchera pas. Les joueuses sont encore concernées pour donner la meilleure image possible contre Lyon, mercredi, qui est la meilleure équipe du monde chez les filles. Et après, on veut tout faire pour gagner les matches à Marseille et contre Juvisy. Après, on sait qu’il peut se passer tellement de choses d’ici la fin de la saison. On y croit toujours, on est toujours mobilisés pour ça. Le football, parfois, permet de renverser des situations incroyables. Et je pense qu’on est bien capable de le faire. Le mot d’ordre, c’est donc de se dire que, sur les quatre derniers matches on n’a rien à perdre. On joue quatre grosses écuries, on n’a plus rien à perdre, et c’est peut-être dans cette position qu’on est les plus performantes au final.

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A chaque fois, contre les grosses écuries, c’est là qu’on a fait nos meilleurs matches, donc on sait ce qu’on est capable de faire contre les grosses équipes. Si on échoue ? Forcément, si on n’y arrive pas, il y aura des regrets… Quand je lis les interviewes des coaches adverse, qu’on est reconnus pour la qualité de notre jeu, que tout le monde voit que l’équipe a progressé, qu’on est devenus une équipe qui fait les choses avec plus de cohérence, qu’on est une équipe difficile à bouger… Forcément, au vu de tout cela, si on descend, il y aura des regrets. Quand on parle d’expérience et de détails du haut niveau, on est là en plein dedans. C’est ça qui nous tue ! C’est vrai que LA joueuse d’expérience devant nous aurait peut-être permis de marquer un peu plus et de faire en sorte qu’on gagne des matches. Aussi, une joueuse d’expérience derrière nous aurait peut-être permis de faire en sorte qu’on ne prenne pas de buts inutiles à des moments clés. On savait que le groupe était très jeune, c’était le risque… On savait le fossé entre D2 et D1, même en ayant des joueuses qui avaient déjà un peu connu ce niveau. Le temps d’adaptation a été long. Mais c’était logiqueOn a fait un choix, cela nous servira pour la suite. Puis les joueuses ont progressé, elles ont gagné en fluidité, en vitesse d’exécution, de décision, et en volume de jeu. Elles font tout plus vite. Et elles savent, désormais, tenir un match du début à la fin. »