Joe DaGrosa : « Les USA et la Chine sont les deux marchés à conquérir »

Ces dernières semaines, le boss des Girondins de Bordeaux et leader de leur actionnariat américain depuis un an, Joe DaGrosa, s’est longuement confié ; en long, en large et en travers. Il l’a fait pour deux médias : le magazine ‘Forbes‘ et le site ‘GetFootballNewsFrance‘.

Pour ce dernier, parlant surtout économie et vision financière, Joe DaGrosa – cofondateur et codirigeant du fond d’investissement General American Capital Partners, ayant mené le rachat du FCGB à M6 – revient notamment sur son contexte personnel avant cette acquisition, qui lui avait été suggérée fin 2017 par… Hugo Varela, devenu son « ami » et associé, dirigeant le compartiment sportif des Marine et Blanc au nom de GACP. DaGrosa explique aussi que son grand objectif est que les Girondins et la Ligue 1 s’implantent sur les marchés américains et chinois :

« Le football (‘soccer’) était au départ quelque chose de lointain pour moi. Aux Etats-Unis, derrière le football américain, le basket, le baseball et le hockey, le soccer est loin. Jusqu’à mes 14 ans, je ne connaissais personne qui le pratiquait. Les Américains n’ont vraiment commencé à s’intéresser au soccer que quand le Brésilien Pelé est venu aux New York Cosmos, dans les années 70 ; mais cela n’a jamais eu l’impact des quatre sports majeurs. Mais grâce à la MLS (Major League Soccer, le championnat nord-américain de football, NDLR), le football est revenu en force. Moi, j’avais donc d’abord regardé le soccer comme une opportunité commerciale, pas en tant que passionné de ce sport. Moi, j’étais plus passionné de musique et j’ai pratique d’autres sports, mais ce fut bref (rire).

(…) Aujourd’hui, les USA et la Chine sont les deux marchés avec le plus grand potentiel, qu’il faut conquérir. La Premier League et la Liga l’ont déjà fait et ont plus de visibilité. Je sais que Frank McCourt, mon compatriote qui a racheté l’Olympique de Marseille en 2016, est aussi très intéressé par la promotion de la marque Marseille dans ces pays et sur ces marchés-là. Nous souhaitons faire la même chose, mais nous ne pouvons évidemment pas le faire seuls, car ça doit aller avec un succès global du football français. Nous avons déjà travaillé avec Didier Quillot, le dirigeant de la Ligue de Football Professionnel, et on a donc commencé par organiser un tournoi de promotion cet été, afin d’apprendre, même s’il y a eu des critiques. Maintenant, ce n’était qu’un point de départ et il faut faire plus, mais que Frank McCourt et moi soyons à la tête de Bordeaux et Marseille ça aide à attirer l’attention des Américains. »

Le challenge parait plus qu’ambitieux et optimiste.