Jocelyn Gourvennec : « Une bonne saison pour un groupe en reconstruction »

Joceyln Gourvennec s’est livré au micro de Gold FM après le match nul des Girondins à Lorient (1-1) et la sixième place finale du club en Ligue 1 2016/17 :

« C’est surtout qu’on n’a pas su gagner le match… On n’a pas réussi à faire le break à 1-0. On a bien redémarré en seconde période mais on n’a pas réussi à breaker. Cela ne s’est pas joué à grand-chose et, au contraire, on les a laissés revenir dans la partie. Ils étaient très crispés, avec beaucoup de pertes de balles, ce qui est normal pour une équipe qui jouait sa survie. Je pense que l’on a été plus calmes qu’eux, on a joué plus sûrs qu’eux, mais on a mal finis et, encore une fois, ces matchs-là, il faut faire le break, et on n’a pas su le faire. On s’est plutôt bien préparés, on est allés chercher les côtés, cela ne se joue pas à grand-chose, il y a aussi la tête de Younousse qui passe à côté. Eux, ils ont eu une occasion ou deux en première puis une en deuxième, et le but. On a fait un bon match mais pas assez bon pour le gagner et c’est un peu comme la semaine dernière, contre Marseille (1-1), où il fallait faire le break à 1-0 : à 2-0 cela impacte beaucoup plus l’adversaire, surtout une équipe qui doute, et on n’a pas su le faire, c’est la seule chose qu’on peut se reprocher. Après, compte-tenu de notre saison, de la débauche d’énergie à la fin, on ne peut pas en vouloir aux garçons. »


Jocelyn Gourvennec a ensuite tiré un premier bilan de cette saison bordelaise, avec cette cinquième place finalement manquée de peu :

« On a été autour de la cinquième place les trois-quarts de la première partie de saison, c’est le mois de décembre qui nous a plombés. On est tombés à la 10ème place parce que les résultats nous ont été défavorables. Ce mois de décembre nous a fragilisés, après, c’est bien reparti après la coupure. De manière générale, c’est une bonne saison pour un groupe en reconstruction, avec beaucoup de jeunes joueurs qui, dans un premier temps, ont pointé le bout de leur nez, puis se sont imposés en haussant le niveau. On a trouvé un équilibre de vestiaire, de groupe, d’équipe, et on a surtout trouvé une mentalité de compétiteurs sur la durée, ce qui nous avait fait défaut jusqu’à Noël. »

Enfin, l’entraîneur des Marine et Blanc a également parlé de la finale de la Coupe de France, entre Paris et Angers, attendue comme décisive pour l’avenir des Girondins en Europa League, si les Parisiens s’imposent :

« J’espère que Paris va hausser le niveau par rapport à leur dernier match de ce soir (1-1 contre Caen, ndlr) : ils n’ont pas su le gagner. C’est toujours embêtant de dépendre des autres… De toute façon, maintenant on ne peut plus rien faire ! Mais c’est sûr que de jouer une coupe d’Europe ou non ce n’est pas la même chose, surtout pour nos jeunes joueurs qui vont avoir besoin de connaître l’Europe. Le plus tôt sera le mieux pour eux et j’espère que ce sera dès la saison prochaine. »