Jocelyn Gourvennec s’explique sur l’infirmerie et les cas de Jérémy Ménez et Nicolas Maurice-Belay

Nouveaux passages du point-presse d’hier donné par Jocelyn Gourvennec. Ceux où l’entraîneur bordelais s’explique sur les gestions des cas Jérémy Ménez (blessé aux adducteurs) et Nicolas Maurice-Belay (enfin revenu dans le groupe après des mois de blessures).

« Nico s‘entraine, il est là, il a bien progressé depuis son retour, semaine après semaine il y avait du mieux, mais il lui manquait quand même quelque chose. Là, c’est de mieux en mieux, encore, et c’est pour ça que je l’ai pris dans le groupe à Nantes, car il avait quand même fait beaucoup de matches avec la CFA 2 juste avant. Ses sensations sont bonnes. Son retour en Ligue 1, ce sera probablement plus sur un bout de match, c’est possible. Mais je ne suis pas non plus là pour lui faire plaisir, comme aux autres, et je le lui ai expliqué. Je l’apprécie beaucoup, car il est très pro, il est important pour nous parce qu’il a toujours un bon mot pour ses partenaires. Il est toujours très lucide dans les discussions que je peux avoir avec lui sur la vision du jeu, sur le foot. Alors, si le jeu me le commande, si je dois faire un choix pour le faire jouer, je le ferai, oui, et sans aucun problème, parce qu’aujourd’hui, il est apte.

(…) Ces derniers jours, Diego Contento a plutôt bien récupéré de son entorse, qu’il a subi ce dimanche, à Nantes, où il s’est tordu la cheville au bout d’une demi-heure de jeu. Il sera peut-être un peu juste, quand même, pour jouer face à Bastia samedi. On verra… Jérémy Toulalan avait, lui aussi, un problème de cheville, et Diego Rolan une contusion sur le pied, donc on a géré leur semaine d’entraînement pour qu’ils puissent s’entraîner au mieux et qu’il n’y ait pas de soucis. Enfin, il y a Jérémy Ménez, qui est toujours à l’arrêt cette semaine. Pour lui, on a fait un traitement qui incluait de faire l’impasse sur le match de Bastia. Il va reprendre la course en fin de semaine, il a déjà repris le vélo. Il n’y a pas de gravité mais sa gêne au niveau des adducteurs nécessitait un traitement pour la semaine, donc nous étions obligés de prendre le temps. »