Jocelyn Gourvennec ne partage pas les critiques de Willy Sagnol et affirme être encore dans le combat

En salle de presse, ce jeudi après-midi, Jocelyn Gourvennec, entraîneur des Girondins de Bordeaux, a été questionné sur les attaques de Willy Sagnol, coach du club de 2014 à mars 2016, qui a vivement remis en cause les installations historiques du Haillan et le fonctionnement du club.

« Chacun a le droit de penser ce qu’il souhaite. Je n’ai pas à commenter ça. Moi, je trouve que les Girondins sont un club qui a beaucoup d’atouts. Bordeaux c’est un grand club qui a, c’est vrai, plus de mal à exister au niveau national car d’autres clubs ont des investisseurs étrangers qui ont mis de l’argent et qu’ils sont plus durs à aller chercher de ce fait. En revanche, les infrastructures des Girondins permettent de faire des choses, ainsi que l’énergie des gens qui travaillent au club en mettant leur envie et leur présence. Qu’il y ait des choses à améliorer, certainement, mais c’est le cas dans toutes les structures et les entreprises. Il faut, surtout, réussir à développer ce qui existe, sinon on n’avance pas, et donc on recule. Et moi je ne trouve pas qu’il faille être si sévère avec l’institution. Depuis que je suis arrivé ici, il y a 18 mois maintenant – et je ne veux pas que les 2-3 derniers mois ternissent tout – je trouve que les Girondins de Bordeaux sont une très belle institution : et nous on va se battre, sportivement, pour redresser la barre et redorer le blason. Car il n’y a que ça qui importe.

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(…) Cela fait seulement 10 ans que je suis entraîneur, je ne pense pas au risque d’être viré. J’ai déjà connu ça, en tant que joueur, je me suis fait ‘couper la tête’ trois fois. Sur le coup, ça ne fait jamais plaisir, mais je suis toujours revenu. Puis dans la vie, personne n’a de trajectoire linéaire, il faut se battre dans tous les métier. J’ai toujours pensé que, quand ça marche, il faut rester très humble car les choses peuvent vite évoluer. A l’inverse, quand c’est dur, il faut savoir rester digne, ne pas se cacher, assumer sans culpabiliser. Avec mon staff et mes joueurs, je sais le travail qu’on fait. On doit s’améliorer, être mieux, plus performant, c’est évident. Mais je ne lâche pas et c’est ça qui compte. »