Jocelyn Gourvennec : « Le stage ? Nous n’avons pas été impactés dans la planification de notre semaine »

A Granville dimanche (en Coupe de France), puis en déplacement à Troyes et puis à domicile contre Caen : 2018 va commencer avec des matches abordables, sur le papier, pour Bordeaux. Mais l’équipe de Jocelyn Gourvennec, en crise depuis octobre, n’est actuellement que 15ème de Ligue 1, avec un seul succès en 3 mois, donc rien ne sera simple. Le coach se dit conscient de cette situation, voulant très rapidement en sortir, notamment grâce à l’apport du « stage » de reprise ; que les Girondins ont finalement effectué… au Haillan !

« On connait l’enjeu pour nous, avec d’abord ce match de Coupe puis les premières rencontres de championnat. Il faut qu’on relance la machine. On est prêts à ça, on travaille pour ça, le groupe a bien repris et je crois que la coupure a fait du bien à tout le monde, pour s’aérer l’esprit, repartir sur des idées claires et repartir sur un nouveau cycle, que l’on veut positif. Sur ce qu’on voit du groupe, on a retrouvé de la fraîcheur, mais maintenant il faut que ça se voit dans les matches. Depuis notre reprise, on fait des entraînements intenses, chargés, mais l’objectif c’est tout d’abord de bien aborder Granville, avant de penser à Troyes, Caen, Nantes, etc… Le but, en Coupe, c’est de se qualifier pour être au tirage. Aujourd’hui, on a vraiment besoin de regagner un match, et ça passe par Granville.

Notre stage à l’Ile de Ré, on a préféré l’annuler pour ne pas y rester et y faire du bricolage, car on voulait privilégier le travail. Vu le temps, on n’aurait pas pu faire tout ce qu’on voulait, même si le terrain était très correct, quoi qu’on en dise. Mais il y a eu un arrêté, donc on a privilégié le travail en rentrant ici, au Haillan, où on a une bonne qualité de travail. On y a fait des vraies journées de stage : avec petit-déj’, entraînements doublés, repas… La seule différence avec un stage, c’était que les joueurs rentraient chez eux le soir, pour dormir, mais nous n’avons pas été impactés dans la planification de notre semaine, et dans les contenus. On a fait ce qu’on voulait. »