Jocelyn Gourvennec : « Le club est uni, on travaille et avance ensemble, le mercato sera important »

Interviewé, ce soir, par Christophe Dugarry, sur RMC, l’entraîneur de nos Girondins, Jocelyn Gourvennec, a redit qu’il ne pense pas (ni n’a pensé) à la démission. Il explique aussi ne pas se sentir seul dans les décideurs du club, alors que la gouvernance du FCGB est – en cette période de crise – très contestée, dans les médias (Dugarry en tête) et par les supporters :

« Si j’ai pu souffler pendant la trêve ? Oui, mais j’aurais préféré souffler dans d’autres conditions. La coupure, elle a quand même fait du bien, comme l’an dernier, et maintenant il faut repartir. Si j’ai pensé à démissionner ? Non, jamais. Car quand on est dans un projet en cours et qu’on travaille ensemble démissionner c’est fuir, et pour moi c’est hors de question, car il faut assumer ses responsabilités. On a un staff uni, une direction qui arrive à s’entendre, on est sur la même longueur d’ondes, donc on fait les choses tous ensemble, du mieux possible.

(…) Le sentiment qui me vient aujourd’hui, dans ma fonction, ce n’est pas celui qui vous dites (la solitude, l’isolement, NDLR). Même si en ce moment c’est très dur, je suis vraiment très heureux d’être l’entraîneur des Girondins de Bordeaux, car c’est un grand club français à mes yeux, même si la donne a changé en Ligue 1 et qu’on ne peut plus trop avoir les mêmes ambitions qu’avant vu certains écarts économiques. Aujourd’hui, le club est uni pour que l’équipe rebondisse. Je n’ai pas à juger les dirigeants, à me poser ces questions. Moi, je suis très content de travailler avec Monsieur Martin, comme je l’étais avant avec Monsieur Triaud. Avec la direction et l’actionnaire, on parle beaucoup ensemble, on décide et on avance ensemble, même si nous ne sommes pas toujours d’accord. Sur la deuxième partie de saison, on doit garder le cap, continuer le travail, et pour ça le mercato d’hiver sera important, afin de rebooster le groupe, de l’oxygéner, de bousculer un peu les choses. Trop de joueurs ont été en dessous de leur niveau ces derniers mois, et c’est notre travail de les aider à y revenir. »