Jocelyn Gourvennec – « L’article sur la fronde anti-Malcom ? Totalement malhonnête »

France Football s’était fait l’écho dans la semaine de l’existence supposée d’une fronde « anti-Malcom » dans le vestiaire girondin. Une rumeur très rapidement démentie par diverses sources sur les Girondins. En conférence de presse, interrogé sur le sujet, Jocelyn Gourvennec a également fermement démenti.

« Ouais, j’ai lu ça. Il y a eu un article, que moi je trouve totalement malhonnête de la part de ce journaliste – que je ne connais pas -. Parce que les choses ont été dites et expliquées. Je n’ai jamais eu besoin d’artifices pour mettre un joueur sur le banc de touche, voire en tribune, ou même de le laisser à la maison. Quand il y a des décisions à prendre, je les prends, je les explique, je ne me cache pas. Dans le cas de Malcom, c’est quelqu’un qui est proche des anciens, proches des jeunes, qui s’est toujours excusé quand il a eu des petites prises de becs de temps en temps. C’est quelqu’un qui est très apprécié de tous. Il y a zéro souci sur ça. Après, on ne peut pas empêcher les gens de parler ou de vouloir mettre un peu la zizanie sur un joueur qui commence à être coté, dans un club où ça se passe plutôt bien. Pour moi, c’est soit un manque de déontologie, soit de la malhonnêteté, car il n’y a pas l’ombre d’une vérité dans l’article. On parle aussi beaucoup de la Malcom-dépendance aux Girondins, et ça, ok, je veux bien l’entendre car c’est un grand joueur et qu’il vaut mieux l’avoir dans l’équipe que dehors.  J’estime cependant qu’on a assez de joueurs et d’arguments dans l’équipe pour faire un résultat à l’extérieur sans Malcom, mais le match a montré que sans lui c’était plus dur. Ce qui n’est pas une surprise non plus… Même à Monaco, si Falcao n’est pas là, ce n’est plus pareil ; et ils préfèrent l’avoir sur le terrain.



(…) Avant le match d’Amiens, il a eu une alerte assez importante, à 2 jours du match, et on a hésité à le faire s’entraîner la veille de cette rencontre. Puis comme ça allait à peu près, et qu’il sen sentait bien le jour du match, on a décidé, avec le staff médical et avec lui, de le ménager, tout en prenant un risque – éventuellement – en le faisant entrer à 20 minutes de la fin si besoin. C’est ce que j’ai fait, et cela n’a pas eu de conséquences pour lui – ni sur le résultat -, même si nous n’étions pas sûr que cela aille au bout… En tout cas, je ne transigerai jamais avec la santé des joueurs, qui est toujours prioritaire. Mais en général, il n’a quasiment jamais rien. Là, il avait juste eu une alerte musculaire lors d’un entraînement, alors qu’il ne rate jamais d’entraînement, justement… Donc il était énervé de ne pas jouer, de ne pas aider les coéquipiers. C’est un jeune joueur, encore, et il est frustré dès qu’il ne joue pas. Mais il doit comprendre que, parfois, il faut préserver sa santé, et j’en ai discuté avec lui. On a toujours l’air malin quand un joueur force et se blesse longuement… Donc la santé prime sur tout, pour Malcom comme pour un autre. »