Jean-Luc Dogon : « On n’a rien à perdre, donc j’aime cette position-là, c’est plus facile à gérer »

Positif après le match-aller contre Salzbourg, malgré la défaite à domicile de ses U19 girondins (0-1) en tour préliminaire de la Youth League, le coach Jean-Luc Dogon a affirmé croire encore en la qualif’. Malgré le niveau de l’adversaire, tenant du titre.

« Ils maîtrisent très bien le pressing, ils en ont l’habitude, ils jouaient déjà comme ça l’année dernière, et ils ont mis en difficulté les plus grands clubs européens ; même si c’est juste au niveau des centres de formation. Ils ne sont pas là pour rien… Leur pressing est excellent. Mais il est à double-tranchant, car si on arrive à le déjouer ils seront eux mis en difficulté, comme ils l’ont été en seconde période. Au retour, on devra, d’abord, être capable de tenir ; puis de marquer ce but, peut-être en contre, car on a aussi une équipe pour jouer ainsi. Cela peut finir au pénaltys… Mais pour moi ça reste ouvert et on a de grosses possibilités de passer.

(…) A l’aller, la plupart de nos jeunes joueurs ont bien répondu, notamment ceux surveillés par les coaches des pros. Mais notre souci premier a été de bien savoir garder le ballon, surtout devant, donc on a subi. Et comme souvent, quand on subit, on finit par craquer. Là, cela n’a été qu’une fois donc on s’en sort pas trop mal, mais on aurait vraiment dû savoir conserver le ballon devant, avoir une meilleure possession. Notre ligne de 3 joueurs, sous l’attaquant, est quand même un peu passée au travers… Il y avait pourtant de la technique, mais en face c’était un autre niveau que d’habitude. (…) Si je crois à la qualif’ ? Oui, bien sûr, j’y crois ! La deuxième période m’a montré qu’on pouvait faire des choses, qu’on avait des joueurs pour les gêner. Ils ont douté, il ne faut pas croire… On le sentait sur le banc. Donc oui, j’y crois, à fond. Car on avait su prendre l’ascendant sur la seconde période, avant même qu’ils ne soient réduits à 10

(…) Quelque part, on n’a rien à perdre, donc c’est plus facile à gérer. Moi, j’aime cette position-là. Au pire, on se fait sortir par le tenant du titre, et on aura au moins fait bonne figure au premier match. Voilà. Donc qu’on se lâche, qu’on prenne du plaisir, qu’on n’ait pas de regrets… Après, on n’a qu’un but de retard, et ça peut aller très vite ! En tout cas, on a aura vu ce qu’était le très haut niveau, et il faut qu’on puisse hausser le notre, dans le pressing, dans la technique, dans la vision du jeu. C’est vraiment un bon apprentissage pour nos jeunes, qui ne sont pas encore des pros. »

(Via GOLD FM)