Ilori : « Nous serons encore plus performants quand je pourrai communiquer avec Pallois. »

L’article de Sud Ouest date d’avant sa blessure (il en a pour environ deux semaines encore) et a été publié juste avant la rencontre à Reims (0-1), où il a dû faire face à un pépin musculaire, mais les propos qui y sont tenus par Tiago Ilori gardent leur intérêt aujourd’hui encore.

Dans une interview accordée à Thierry Vautrat, le défenseur international Espoirs portugais de 21 ans raconte son début de carrière, déjà riche de 4 clubs : le Sporting Portugal pour une formation où il a été fixé défenseur sur le tard, Liverpool pour le grand saut vers le très haut niveau et les galères d’adaptation, Grenade pour un premier prêt au cours duquel il avait battu le FC Barcelone et les Girondins pour enfin se révéler sur la durée lors d’un prêt d’une saison (sans option d’achat).

« Cette saison, j’avais besoin de jouer davantage. Lorsque je suis venu voir le match contre Monaco, je n’avais pas encore pris ma décision. Ensuite, j’ai discuté avec Jean-Louis Triaud et Alain Deveseleer. Willy Sagnol est intervenu et il m’a convaincu. Il a été joueur de haut niveau, il est attentif à l’éclosion des jeunes. Je suis bien ici, les installations sont parfaites, il y a tout pour m’épanouir. Mais je me sentirai parfaitement bien quand, dans quelques jours, je serai installé dans ma maison.

(…) Willy Sagnol a bien raison quand il dit qu’il faut que je mette plus d’agressivité dans mon jeu pour devenir un grand joueur. J’ai toujours été à l’aise avec le ballon mais face à Rennes, j’ai commencé doucement, parce que je ne voulais pas commettre les mêmes fautes qu’à Saint-Étienne où j’avais raté des passes et des contrôles faciles. Je courais après mon jeu. Le fait de marquer m’avait aidé à mieux entrer dans le match. Je me dois d’être plus concentré et répéter de grosses performances en match et à l’entraînement tous les jours.

(…) Nous serons encore plus performants quand je pourrai communiquer avec Pallois. Il faut s’adapter l’un à l’autre. Je parle portugais avec Mariano alors que Contento comprend l’anglais. Si je dis « left » ou « right », cela implique pour Nicolas qu’il voie ce que cela représente. C’est la même chose pour moi s’il me dit « j’ai » ou « laisse ». Le plus simple pour l’instant est qu’il crie son prénom quand la balle est pour lui et le mien quand elle est pour moi. Je me mets au français et, par rapport au portugais, ça ne me paraît pas trop difficile. »