Gourvennec : « On va devoir encore s’améliorer si on veut rester en haut du classement »

Invité, par téléphone, de l’émission de… Christophe Dugarry, sur RMC, le coach des Girondins, Jocelyn Gourvennec, a été franc sur le bilan plutôt positif qu’il tire de ses premières semaines de travail à Bordeaux et des résultats des premiers matches. Mais le Breton voit plus loin et entend continuer sa « révolution » pour faire en sorte que les Girondins restent dans les places intéressantes au classement.

« Oui, pour l’instant ça se passe bien. On a été un peu dents de scie quand même, avec 2 matches perdus, mais globalement on est là, on travaille plutôt bien et ça répond bien. En arrivant, j’ai senti des joueurs très marqués, quand je les ai vus en entretiens individuels, car il y a eu plein de choses difficiles et de mauvais résultats la saison dernière. C’est aussi pour cela, je pense, qu’ils ont tous adhéré rapidement afin qu’on essaye de remettre une dynamique en place tous ensemble. Le mercato a été actif dans les deux sens, on a amené plus de maturité pour encadrer les nombreux jeunes du groupe. On a trouvé, je pense, un certain équilibre, mais il y a encore une grosse marge de progression et on va devoir encore s’améliorer si on veut rester en haut du classement. Mais après 3 mois de travail, c’est pas mal.

(…) Vous savez, il n’y a pas de recette miracle pour relancer des joueurs, moi je suis attentif à tout le monde, y compris à ceux qui ne jouent pas trop, comme Isaac Kiese Thelin, qui a été performant hier à Metz. C’est un garçon qui travaille très bien, avec un bon investissement, une vraie capacité à jouer avec les autres. Ça fait du bien à ceux qui ne jouent pas souvent de se sentir quand même important à mes yeux. Il y a beaucoup d’attentes ici, à Bordeaux, et l’environnement a été très dur d’entrée je trouve. Mais on repart sur un nouveau cycle donc il faut avoir confiance en ceux qui arrivent et leur laisser un peu de temps. Bordeaux est un des plus grands clubs de Ligue 1, il est habitué à avoir régulièrement des titres, même si ce n’est pas tous les ans ou tous les 2 ans non plus. Il y a tout ce qu’il faut en termes de vécu, d’infrastructures, et même en termes de moyens, sans être Monaco ou Paris, pour pouvoir repartir sur des bonnes bases et revivre de belles choses. »