Gourvennec : « Dans la constitution de l’effectif, on a fait ce qu’on voulait faire »

Encore dans son entretien à GOLD FM, Jocelyn Gourvennec est revenu sur le mercato d’été des Girondins, pour une fois salué par l’ensemble des observateurs et aussi des supporters. Le nouvel entraîneur du club estime que le travail a été bien fait, et… en équipe, avec les dirigeants.

« Cet été, il y a eu des choix qui ont été fait au niveau des départs, soit parce que des joueurs étaient en fin de cycle, soit parce qu’ils avaient envie d’un autre challenge, soit parce que moi je ne les intégrais pas dans ce que je voulais faire. Sans rentrer dans les détails des uns et des autres, il y a eu pas mal de départs, et des arrivées également, avec des joueurs qui ont été ciblés très tôt et qu’on a réussi à convaincre. Le dernier en date c’est le défenseur Igor Lewczuk, qui arrive mardi. Je pense qu’on a fait les choses dans l’ordre. Dans l’analyse au départ, il fallait que j’appréhende mieux le groupe et que je découvre les mentalités, ce qui s’est fait avec le temps, avec les semaines d’entrainement où j’ai pu affiner mon avis sur chacun. Je peux vous dire aujourd’hui, après deux mois de travail, que le groupe répond très bien dans l’état d’esprit, par rapport à tout ce qui est proposé, on travaille vraiment très bien, avec de l’investissement et un super état d’esprit, pour préparer les matches et dans les matches.

Maintenant, il faut simplement que chacun soit un peu meilleur et hausse son niveau. Mais dans la constitution de l’effectif, on a fait ce qu’on voulait faire et c’est déjà un très bon point. Ça s’est fait avec beaucoup de sérénité, beaucoup de sang-froid. L’important c’est qu’on travaille bien en équipe avec la direction, le staff, Ulrich Ramé et même aussi avec Patrick Battiston et le centre de formation. C’est vraiment important de bien travailler, comme une équipe. Je sais très bien que, comme tous les entraîneurs du monde, je serai jugé sur les résultats mais pour en avoir il faut travailler en amont de manière cohérente, et je pense que c’est ce qu’on fait. »