Gaëtan Poussin : « Plus on avance, plus on se dit ‘pourquoi pas ?’… »

Sous contrat stagiaire-pro depuis peu, le jeune gardien bordelais Gaëtan Poussin a été le sujet d’un reportage fait par Girondins TV. International français chez les U18, Poussin s’apprête à vivre, après les vacances d’été, sa deuxième préparation de suite avec les professionnels, après celle de 2016. Il sera accompagné d’Over Mandanda, l’autre jeune gardien girondin, qui semble prometteur. Mais c’est bien à Poussin que GTV s’est ici intéressé.

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Venant du Mans, et devenu gardien grâce à son père, Gaëtan a rejoint Bordeaux en 2014 après les graves soucis économiques du club sarthois. Fier de son parcours et d’avoir pu monter les échelons de façon linéaire, jusqu’à fréquenter les pros aux entraînements, le gardien des U19 et/ou de la CFA 2 girondine se dit fan de sport en général, d’Hugo Lloris, et très proche de sa famille, qu’il remercie de son soutien et envers qui il s’est donné le devoir de réussir.

Il présente également son profil, ses objectifs et… ses points faibles : « Quand j’ai commencé, je ne m’attendais pas du tout à devenir professionnel. Je regardais les matches à la télé, comme tous les jeunes, et j’étais enthousiaste. Et puis, plus on avance, plus on se dit ‘pourquoi pas ?’. Aujourd’hui, je suis là, très heureux d’y être, je donne tout et puis on verra bien. Un bon gardien, pour moi, il est efficace, et les gardiens actuels doivent avoir un bon jeu au pied. Il faut être rassurant avec sa défense, prendre le moins de buts possibles, avoir un commandement directif, un bon mental, vouloir tout casser.

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(…) Je sais que je suis trop gentil, trop bien éduqué, malheureusement. Mais je ne vais pas en vouloir à mes parents, je suis très fier d’eux, des valeurs qu’ils m’ont inculquées, de comment ils m’ont éduqué, dans une bonne famille. Dans la vie de tous les jours, j’ai toujours le sourire, je n’arrive pas à être méchant, mais je dois l’être, et j’y travaille, pour aller sur le terrain des grands, où on veut tous aller. Mais ce n’est pas facile. S’entraîner avec les pros, c’est magnifique ! Que du bonheur, et on apprend beaucoup, car c’est un autre monde. Faire la prépa avec eux, ça fait qu’on ne pense même pas aux vacances qui vont être raccourcies, on y va on fonce ! L’an dernier, cela s’est très bien passé, j’ai été bien intégré, et je suis heureux de renouveler l’expérience.

(…) La sélection ? Ça prend beaucoup de temps, mais c’est extraordinaire de jouer pour son pays. Je suis fier de ce maillot bleu, beaucoup aimeraient être à ma place. Je ne vais pas me plaindre. Arès, club ou sélection, c’est pareil en fait. Je représente mon club en sélection. Je vois que je suis sur une pente ascendante, avec des hauts et des bas, des périodes de fatigue, de moins bien, c’est normal. A mon arrivée au club, si on m’avait dit ‘Tu vas faire tout ça’, je n’y aurais pas cru. Je suis content d’où je suis et je veux continuer d’avancer pour aller le plus vite possible en haut. »