Florian Marange allume Francis Gillot !

Florian Marange s’est engagé pour un an (+ une deuxième année en option) avec Crystal Palace, l’un des promus en Premier League. Dans une interview accordée au journal L’Equipe, l’ancien défenseur girondin règle littéralement ses comptes avec son ancien coach, Francis Gillot.
Il ne reste pas un goût d’inachevé après votre départ de Bordeaux ?

Si je ne suis pas resté, c’est à cause du coach (Francis Gillot). Pourtant, là-bas, j’étais bien avec tout le monde, les joueurs, le président, les supporters. Avec lui, tout allait bien jusqu’en avril, et ça s’est dégradé. Je devais jouer à Marseille, et finalement il ne m’a pas pris dans le groupe. Ensuite, il prétextait des blessures pour expliquer mon absence chaque week-end. Il a commencé à me la faire à l’envers.
Pour quelles raisons ?
Il m’a dit qu’il n’aimait pas les Bordelais, qu’on avait une sale mentalité. D’ailleurs, regardez, il a envoyé Chalmé à Ajaccio, la saison dernière, il a laissé partir «Trech» (Trémoulinas) à Kiev, cet été. Le seul qu’il ne peut pas toucher, c’est Planus.
Il y avait autre chose, forcément.
Oui, il m’a expliqué que j’étais mauvais. Il m’avait fait jouer toute la saison et tout un coup j’étais devenu mauvais ? Je n’ai pas 20 ans, inutile de chercher des fausses excuses ou de me rabaisser. J’aurais préféré qu’il me dise clairement qu’il ne comptait pas sur moi la saison prochaine. Il est allé chercher ses joueurs dans ses anciens clubs, qu’il assume. Pour quelqu’un qui se veut franc et honnête…

Vous étiez en fin de contrat, Bordeaux vous a quand même offert un an de plus, non ?

Oui, en décembre. Le président m’en avait parlé, on devait se revoir. Et quand je vois le coach en avril, il me dit qu’il n’est pas au courant. Il se moquait de qui ? Même s’il a fait du bon boulot avec les moyens du bord, il n’était vraiment pas motivant. Tous les matins, il faisait la tronche, il ne parlait pas. J’avais vraiment besoin de voir ailleurs.