Florian Brunet (UB 87) : « J’ai confiance en la pertinence des décisions de Nicolas de Tavernost »

Comme déjà expliqué, Stéphane Martin, le tout nouveau président des Girondins de Bordeaux, est allé tenter une première approche, ce weekend à Monaco, auprès du parcage visiteurs et des Ultramarines, allant saluer le supporter bordelais ayant fait le (long) voyage sur le Rocher pour soutenir les Marine et Blanc, malgré une défaite finale (1/2) chez le leader.

Mais ce premier contact et cette belle attention de la part de Martin n’enlève pas le fait que c’est… Jean-Louis Triaud, son prédécesseur entre 1996 et jeudi dernier, que les UB veulent voir. Par rapport à ce que Florian Brunet nous a affirmé vendredi, dans « Girondins Analyse », nous savons que le groupe  du Virage Sud compte tout d’abord s’expliquer avec JLT sur « les raisons profondes » de son départ, avant d’entamer une nouvelle relation avec Stéphane Martin. Par ailleurs, les Ultras girondins savent bien que le remplacement de Triaud par Martin ne change pas, en soi, la donne quant aux moyens du club :

« Stéphane Martin, comme Jean-Louis Triaud avant lui, il n’aura pas l’argent, car il sera président délégué, et non actionnaire. Si le budget est augmenté, on aura plus d’ambitions, mais sinon on gardera la même. Martin qui remplace Triaud, en soi, ça ne change pas les moyens financiers du club. (…) On connait beaucoup moins Mr Nicolas de Tavernost, de M6, qu’on ne connait Jean-Louis Triaud, mais je le connais quand même assez, Mr de Tavernost, pour savoir que c’est quelqu’un de très intelligent, de profondément amoureux des Girondins, vraiment connaisseur et très au fait de ce qu’il se passe au club, donc j’ai confiance en la pertinence de ses décisions. Mais, encore une fois, ce qu’on veut c’est parler à Jean-Louis pour avoir la raison profonde de son départ. Car on se demande tous si, peut-être, ce serait quelque chose qui nous dépasserait totalement, nous surprendrait.

Mais spéculer sur cela ne sert à rien, et c’est pour éviter ça qu’on veut savoir. On en veut pas remettre en cause le travail de Triaud, c’est fini ça, et cette saison on voit que le travail est loin d’être mauvais, car les choix commencent à payer au niveau sportif. Vous savez, le président, avec l’actionnaire au-dessus de lui, c’est toujours le premier responsable des bons comme des mauvais résultats, donc rendons à César ce qui est à César par rapport au palmarès d’ensemble sur 20 ans. »