Florian Brunet : « On sent qu’on s’est fait voler notre club »

Florian Brunet était invité ce lundi soir sur le plateau de TV7 Bordeaux. Le porte-parole des Ultramarines est revenu sur les derniers accrochages en tribunes qu’ont vécu les Ultramarines contre Nantes et Lyon avant la réception de Nice ce week-end :

« On est infiniment tristes par rapport à ce contexte (Covid-19). On se rend compte que le football sans les supporters ce n’est plus le football. Au-delà de cette crise, on a aussi l’impression d’avoir un club qui ne nous appartient plus. On sent qu’on s’est fait voler notre club. On a un logo qui est à l’opposé de notre histoire, qui dénature totalement notre histoire et au dernier match à domicile contre Lyon on a assisté à des insultes faites par le tableau d’affichage ou par le biais de Twitter où le club a eu une attitude totalement lamentable. Pour Nantes, le remplaçant de David Lafarge […], remplacé par Arnaud Poupard, a eu l’intelligence de faire asseoir le Virage Sud et de faire contrôler par la police des supporters récalcitrants. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il n’y a aucune obligation d’être assis. »

« Aujourd’hui, on est complètement désabusés mais on ne se rend pas compte du fossé qui a été creusé avec les Girondins. On s’en est d’ailleurs rendus compte contre Nantes, où avec une jauge fixée à 5.000 supporters, on n’est même pas à guichets fermés. L’histoire du logo a fait des dégâts extrêmement importants. D’ailleurs, Alain Giresse, la légende du club, en est toujours autant révoltée… On a dénaturé le nom : aujourd’hui ce n’est plus Girondins de Bordeaux, c’est Bordeaux Girondins. On vient expliquer que tout le monde a été sollicité pour y participer ce qui est complètement faux. C’est aussi l’une des raisons qui fait qu’Alain Giresse est en colère puisqu’on a fait croire que les Anciens avaient participé à l’élaboration de ce logo, ce qui est complètement faux. Si on veut s’exporter à l’international, il faut d’abord solidifier sa base et avant de vendre des maillots en Asie, il faut en vendre à Bordeaux. Avant cela, il ne faut pas se couper de sa base et c’est ce qui est fait depuis un à deux ans. »

Retranscription faite par nos soins