Faubert : « Ca m’a ouvert l’esprit sur différentes cultures »

Nouveau joueur de Kilmarnock, en Écosse, après 9 mois sans club suite à son départ, libre, des Girondins de Bordeaux, le polyvalent Julien Faubert (32 ans) a répondu aux questions du site FootMercato. Il revient notamment, et en détails, sur sa carrière, qui l’a vu beaucoup voyager.
« Je garde des souvenirs vraiment extraordinaires de mon passage à West Ham, avec des supporters qui m’ont toujours soutenu. Quand je vois Dimitri Payet qui parle d’histoire d’amour avec les supporters de West Ham, je le comprends tout à fait. Ce sont des supporters fous, mais dans le bon sens. Dans un match, ils sont capables de te donner la force, les dix mètres qui te manquent. J’ai vécu une montée avec un scénario superbe à Wembley. Ça a été une histoire d’amour du début à la fin.

Ensuite, au Real madrid, malgré les railleries que j’ai pu entendre, surtout de la France, ça a été une expérience extraordinaire aussi, même si j’ai peu joué. Le fait de sentir un intérêt certain d’un club de ce niveau, on est flatté et on se dit qu’on n’est pas si mauvais que ça, même si je ne pensais pas être mauvais. Il y a très peu de joueurs qui peuvent se vanter d’avoir été au Real Madrid. M’entraîner tous les jours avec des joueurs de haut niveau et d’expérience, ça m’a appris sur le métier et sur le professionnalisme. Ça a été une belle expérience au sein de l’un des deux meilleurs clubs du monde. Dans le vestiaire, ça a été spécial les cinq premières minutes. Les gens se font toute une montagne, mais c’est un vestiaire comme un autre avec des gars avenants qui rigolent, blaguent. Lassana Diarra était là donc il m’a aidé. Il y avait beaucoup de Néerlandais donc on parlait anglais. J’ai vite appris l’espagnol, ça a été facile de s’intégrer.

D’un point de vue personnel et humain, ça m’a ouvert l’esprit sur différentes cultures de jouer à l’étranger. En Turquie, les gens vivent pour le football. C’est de la folie et j’aime ça. J’ai un caractère assez fort, c’est quelque chose qui me représente énormément. Ça reste un pays musulman et vu que c’est ma religion ça a été facile pour moi de m’adapter aux coutumes. Je ne retire que du positif de ma période à Elazigspor.

Mon départ de Bordeaux s’est fait d’un commun accord. L’entraîneur, je pense, ne voulait pas me garder. Moi, je n’avais plus trop envie de travailler avec lui. Ça s’est fait comme ça. C’était une fin de cycle, une fin d’histoire qui ne s’est pas très bien terminée car je n’ai pas très bien vécu les six derniers mois. Je ne comprenais pas trop mon éviction de l’équipe de départ. »