Enzo Crivelli : « Bordeaux ça devenait trop pépère pour moi »

Prêté au Sporting Club de Bastia cette saison, Enzo Crivelli était déjà revenu sur ce choix dans les colonnes de L’Equipe il y a quelques jours.
Cette fois, l’attaquant international Espoirs français s’est livré dans Corse Matin, où il détaille à une nouvelle reprise sa décision prise à l’intersaison :

« Le Sporting avait besoin de moi et moi, j’avais besoin du Sporting. Je voulais donc absolument aller à Bastia parce que je savais que ma mentalité collait avec celle du club. Le président Triaud a essayé de me retenir jusqu’au bout. Mais moi, quand j’ai quelque chose en tête, je fais tout pour arriver à mes fins. Je suis un compétiteur acharné donc c’est toujours énervant de ne pas pouvoir jouer. Mais je comprends le président Triaud. Il agit en patron. A sa place j’aurais fait pareil. J’ai effectué toute la préparation, le stage en Espagne et j’ai même inscrit un doublé en amical contre Bilbao. Mais dans ma tête, je savais que j’allais partir… Je ne me sentais pas capable de revivre la même saison que l’an dernier (au niveau de la concurrence, ndlr). J’avais besoin de voir autre chose. Et puis Bordeaux ça devenait trop pépère pour moi. »
Comme depuis son arrivée en Corse, où il a déjà mis 2 buts en deux journées de L1, Crivelli appuie donc son appréciation de son spleen dans la maison girondine, malgré la confiance du coach Gourvennec et la volonté du président Triaud de vouloir le garder en Gironde. Voilà qui va donc à contresens de ces dernières déclarations, où il évoquait un « manque de confiance » de la part de Bordeaux. Pour autant, le jeune « bordelais » a ainsi privilégié Bastia, où il s’attend à être moins sifflé par les supporters qu’à Bordeaux, où son engagement était mal vu :
« Le public bordelais n’aimait pas mon engagement, j’entendais souvent des sifflets quand je prenais des cartons. Je ne pense pas que ça arrivera à Bastia… »